- À Marseille, une mobilisation inédite des mineurs isolés étrangers : La semaine dernière, Marseille a été le théâtre d’une victoire sans précédent pour les mineurs isolés étrangers : l’ouverture d’un foyer d’urgence de soixante-cinq places grâce à la mobilisation d’une soixantaine de jeunes et de leurs nombreux soutiens. Le département a fini par céder face à une bataille qui n’a pas lésiné sur les symboles. Lien Social retrace jour par jour les moment forts de cette « folle semaine ».
- Réquisition d’un château pour les jeunes migrants à Nantes : L’histoire est trop belle et généreuse pour ne pas vous la raconter. Les étudiants de la Fac de Nantes, des jeunes exilés, mais aussi des syndicalistes et militants associatifs ont réquisitionné des bâtiments depuis plus d’une semaine. Ils ont d’abord occupé l’ancienne école d’architecture et face au manque de place ont occupé pacifiquement le château du Tertre qui appartient à la fac et qui se trouve sur le campus : Ils nous racontent leur histoire dans une vidéo que vous trouverez ici. C’est du sérieux, du solide et de l’organisé ! à voir sur le compte YouTube de Street Politics.
- « On ne peut plus faire comme si les jeunes isolés étrangers n’avaient pas besoin d’aide » : Médecins sans frontières (MSF) ouvre, le 5 décembre, un centre d’accueil de jour dévolu aux jeunes étrangers isolés. Situé à Pantin (Seine-Saint-Denis), aux portes de Paris, il doit prendre en charge les « ni mineurs, ni majeurs » qui errent, en dehors de tout dispositif de droit commun. Explications de Corinne Torre, cheffe de mission France. « L’objectif du centre « Mineurs sans frontières » est que les jeunes y prennent connaissance de tous les droits auxquels ils peuvent prétendre et de les aider à y accéder, face à des administrations françaises extrêmement complexes ». (ASH)
et aussi
- « Pourquoi nous allons tester le revenu universel dans nos départements » : Huit présidents de conseils départementaux ont annoncé au JDD qu’ils vont tester le revenu de base sur leur territoire. Et expliquent pourquoi : « …/… Chefs de file des solidarités, nous sommes en prise avec le monde vécu et quotidien de nos concitoyens. Nous qui gérons le Revenu de solidarité active (RSA), nous mesurons tous les jours le rôle essentiel d’un filet de sécurité contre la grande pauvreté mais aussi ses limites. Sa complexité et celle de l’ensemble des minimas sociaux engendrent du non recours – plus de 30% de ceux qui ont droit au RSA n’en font pas la demande –, des ruptures de droits, des indus. Le RSA échoue à vaincre la pauvreté, qui frappe près de 9 millions de personnes en France, et suscite la stigmatisation de ceux qui le perçoivent… »
Revue de presse et sélection des articles réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre
photo : Manifestation pour le droit d’asile par Gustave Deghilage