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Assistantes sociales en lutte / Comment les familles modestes font face aux dépenses de Noël / Présidentielles : et la pauvreté ?

Assistantes sociales en lutte

Yves Faucoup nous livre sur son blog Médiapart un article magistral. Il permet de bien comprendre pourquoi 30 ans après un mouvement exemplaire, les assistantes sociales et assistants sociaux ont finalement obtenu gain de cause face à un État resté très longtemps hermétique incapable d’accepter de reconnaitre leur niveau d’étude.

Il s’appuie sur les travaux de Cristina De Robertis et Henri Pascal.  Il va au-delà en fournissant un compte rendu d’une rencontre à l’ITS de Pau présentant le livre publié par l’ANAS qui s’intitule « Assistantes sociales en lutte, 1990-1992, Le succès trente ans après ! » Certains témoignages lors de cette réunion sont très éclairants

Tels ceux de ces étudiants qui se demandent dans quoi ils s’embarquent ! (alors que ce métier est magnifique). Ils « constatent sur le terrain qu’il y a des professionnelles blasées, découragées, ils et elles ont toutes perçues les effets de « l’usure professionnelle ». Jusqu’à voir l’une d’entre elles en larmes, d’où leurs interrogations. (lire l’article d’Yves Faucoup in « Social en question »)

 


Cadeaux de Noël, privations et impayés : comment les familles modestes font face aux dépenses de fin d’année

Pour les ménages qui peinent à finir chaque mois, décembre constitue un casse-tête supplémentaire explique le journaliste de France Télévision Yann Thompson. « Nombre d’entre eux se serrent un peu plus la ceinture pour préserver leurs enfants et prendre part, coûte que coûte, à cette fête populaire ».

Il nous parle de cette mère camerounaise de 38 ans, très attachée aux célébrations catholiques de Noël. « ce moment de bonheur est devenu une épreuve de plus, un stress financier ». Il ne lui reste plus que 20 euros pour Noël. « J’ai caché certains cadeaux que lui avaient apportés des copains d’école et qu’elle avait seulement déballés. Je vais les remballer. Elle aura au moins ça sous le sapin. »

« Certaines familles précaires se projettent sur Noël dès qu’elles ont bouclé les dépenses de la rentrée scolaire, fin septembre », rapporte Eva Delacroix, enseignante-chercheuse à l’université Paris-Dauphine et co-auteure de Marketing et pauvreté : être pauvre dans la société de consommation (éditions EMS, 2017).

Cet article alterne témoignages et données statistiques. il nous montre les stratégies mises en œuvre dans les familles pour que les enfants ne soient pas stigmatisés au regard des autres enfants qu’ils côtoient à l’école. (lire l’article de France Info:)

 


Présidentielle : les candidats interpellés sur la pauvreté

La Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui rassemble plus de 900 structures impliquées dans la lutte contre l’exclusion, souhaite remettre la pauvreté au centre du débat présidentiel. Les candidats sont invités à s’engager sur le sujet lors d’une table ronde programmée le 7 janvier prochain. La reprise ne va pas tout régler explique Pascal Brice le président de la FAS.

« Mais comment faire en sorte que la lutte contre la pauvreté, qui concerne plus de 9 millions de Français, reste un des sujets forts de la présidentielle de 2022 ? » demande Nathalie Birchem dans le journal La Croix. La FAS souhaite des mesures structurelles « pour un investissement social durable contre la pauvreté ». Pascal Brice s’inquiète en particulier de la « panne de la construction du logement social, qui est une préoccupation majeure », et des difficultés de recrutement en matière de travailleurs sociaux, car « les écoles manquent d’élèves ». (Lire l’article de la Croix)

 


Familles d’accueil : des « parents de cœur » qui réparent les enfants

La nouvelle revalorisation, cette semaine, de la rémunération des 40 000 assistants familiaux qui accueillent chez eux des enfants placés est une étape, mais sera-t-elle suffisante face à un constat inquiétant ? Alors qu’ils sont essentiels, ces « parents de coeur » sont de moins en moins nombreux. Retour sur ce métier, véritable vocation. (lire l’article de France 2)


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Photo extraite de la première page de la revue de la revue paroles et pratiques sociales PEPS N°43 juillet/septembre 1993

Vous êtes allé(e) au bout de cette revue de presse ? Bravo et merci ! Merci aussi à Michelle Flandre qui m’a aidé à la réaliser

 

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Une réponse

  1. Merci pour cette série d’articles. Il est important de dire les mots, de parler de la pauvreté, il est important de parler des assistantes sociales, il est important de mettre ces sujets au coeur des discussions pour les prochaines élections.
    Globalement, nous avons raté les discussions de fond au moment des élections départementales, et pourtant on l’a bien vu récemment, du fait de la décentralisation il y a beaucoup de décisions concernant l’action sociale qui se prennent au niveau départemental (et il y a énormément de choses à dire là dessus….).
    Grâce à vous, et à votre blog, au moins le sujet est posé pour les Présidentielles (espérons qu’il sera encore et encore pour les législatives, car après tout, rien n’est désespéré, et nous pourrions rêvé d’avoir une Assemblée nationale sensible à la question de la pauvreté, et aux questions structurelles qui l’entretiennent, comme le défend la FAS).
    Merci Didier Dubasque, et ne lachons rien!

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