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Violences faites aux femmes au sein du couple : des chiffres inquiétants, le 39-19 est débordé d’appels…

  • Violences faites aux femmes au sein du couple : des chiffres inquiétants«Une femme a été tuée tous les trois jours par son partenaire ou ex-partenaire en 2016», «un viol sur trois commis sur une femme majeure parmi ceux enregistrés par les forces de l’ordre est le fait de son partenaire ou ex-partenaire»… Ce sont les premiers chiffres chocs qui ressortent de l’étude annuelle menée par la Mission interministérielle de l’observatoire national des violences faites aux femmes. Donnée accablante, «parmi les 109 femmes victimes de leur partenaire, 30 (soit 27,5 %) étaient des victimes connues soit par les forces de l’ordre, soit par leur entourage, de violences de la part de l’auteur de l’homicide». Les mobiles les plus fréquents demeurent les disputes, les jalousies et les refus de séparation. Le journal le Figaro apporte une série de données et de statistiques particulièrement inquiétantes. Et il n’y a pas que cela…
  • Le 3919 débordé d’appels à la suite de l’affaire Weinstein : Le numéro d’écoute national destiné aux femmes victimes de violences a connu une hausse de 27% des appels au mois d’octobre. Mais, faute de moyens, tous n’ont pas pu être traités. Du fait de la médiatisation des affaires de harcèlement ou de violences sexuelles, le 3919 a été davantage cité dans les médias, contribuant à sa notoriété alors que l’absence de grande campagne de communication s’était faite sentir en 2016, a expliqué Françoise Brié. «On n’a pas pu traiter tous les appels faute de moyens. Un renforcement de la plateforme d’écoute nationale serait nécessaire, mais on ne peut pas financièrement augmenter le nombre de salariés.»
  • Ce qui nous a valu récemment un billet particulièrement acerbe mais fort bien argumenté de Nicole Ferroni sur France Inter, intitulé : La campagne contre les porcs à qui on dit « non » et qui comprennent « oui ». en voici ici la version vidéo. Accrochez vous, au delà les jeux de mots, il y a du sens :

et aussi

  • 12 jours : Depardon installe sa caméra en salle d’audience du Juge des Libertés et de la Détention12 jours, tel est le délai dans lequel les patients hospitalisés sans leur consentement en psychiatrie doivent être présentés à un juge des libertés et de la détention (JLD), afin qu’il veille à la conformité de la procédure. Le photographe et cinéaste Raymond Depardon, qui s’est intéressé au sujet de la psychiatrie à plusieurs reprises, a planté sa caméra au CH Le Vinatier près de Lyon, pour filmer la mise en application de cette loi. En longs plans fixes, il donne à voir le déroulement de ces audiences et montre comment l’arrivée de ce juge dans l’institution psychiatrique rend publique une parole autrefois réservée aux seuls psychiatres. Un film sobre et impressionnant, à voir en salles à partir du 29 novembre.

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