Un Cyber Guide Famille, support pédagogique dédié aux familles, avec 10 recommandations à mettre en œuvre
Tout nouveau et particulièrement utile, ce guide réalisé par Cybermalveillance.gouv.fr et ses partenaires permet désormais au grand public de se protéger face aux risques liés à l’utilisation d’Internet. En effet, les familles concentrent aujourd’hui une part importante des demandes d’assistance de la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr. Fort de ce constat, un groupe de travail consacré aux Familles a été créé début 2022, afin d’apporter des réponses concrètes et pragmatiques à un public particulièrement exposé.
L’objectif est de créer et de diffuser des contenus adaptés aux parents et aux enfants pour les sensibiliser aux risques numériques et aux bonnes pratiques et les accompagner dans leurs gestes quotidiens. Les familles doivent être protégées pour trois raisons : D’abord parce qu’elles sont le pilier de notre organisation sociale et que toute vulnérabilité de leur part rejaillit sur l’ensemble du tissu social. Le second aspect concerne les enfants et les jeunes qui sont une cible plus fragile que les autres, à travers leur usage intensif du digital. Enfin, précise le préfet Olivier de Mazières, en charge du dossier, parce que « les familles ne doivent pas être le maillon faible par lequel les malfaiteurs peuvent remonter toute la chaîne de valeurs et menacer l’ensemble du tissu économique ».
Dix recommandations sont explicitées en détail. Certaines sont « basiques » et déjà connues. D’autres le sont moins. En effet, de nouveaux usages sont apparus, constituant autant d’opportunités pour les cybercriminels de toucher un public rarement conscient des risques encourus. Ainsi en 2021, Cybermalveillance.gouv.fr connaissait une progression de près de 70 % des demandes d’assistance en ligne, concernant à 90 % le grand public. En pratiquant ces règles de base, vous vous mettrez à l’abri des malfaiteurs qui sévissent sur le net ou du moins vous serez beaucoup moins vulnérables aux attaques qui sont désormais quotidiennes. (télécharger le guide sur cybermalveillance.gouv.fr)
Une association bretonne électrifie de vieux cyclomoteurs pour aider les allocataires du RSA
C’est original, à Vitré (Ille-et-Vilaine), l’association Tremplin a eu l’idée de donner une nouvelle vie à des cyclomoteurs hors d’usage. Elle les transforme en deux-roues électriques, qu’elle s’apprête à mettre en location pour aider à l’insertion socio-professionnelle d’allocataires du RSA. Laura Daniel dans Ouest France explique le concept. Utiliser de l’ancien pour faire du nouveau.
Loïc Desmoulin, coordinateur de la plateforme Mobi’Vitré a eu l’idée de transformer des vieux cyclos en les électrifiant : « Il n’y a pas de carénage, c’est comme un gros vélo avec un moteur ! » Il a donc eu l’idée de remettre au goût du jour ce deux-roues. Puis de les convertir à l’électrique, pour éviter d’avoir à s’approvisionner en carburant, qui « coûte excessivement cher ». Pour cela, ils ont utilisé les kits d’électrification qui venaient d’être homologués par l’entreprise Noil, basée en région parisienne. Une fois convertis, les cyclomoteurs sont dotés d’une simple batterie qui se retire puis se branche au courant avec un chargeur. Seul inconvénient : « Le poids de la batterie, assez lourde. »
C’est une association spécialisée dans le champ de l’insertion qui accompagnait déjà des allocataires du RSA qui porte ce projet. « Cela reste bien moins cher que s’il fallait payer le véhicule et le carburant », souligne Loïc Desmoulin, qui ne voit à cette solution que des avantages : « Moins de pannes, ce n’est pas bruyant, et c’est meilleur pour l’environnement, énumère-t-il. Même s’il y a des métaux lourds dans les batteries, c’est de la récupération : ces cyclomoteurs ont plusieurs dizaines d’années et leur impact a été amorti. » (Lire l’article de Ouest-France)
Ouverte il y a quelques mois à Nantes, la halte de nuit pour femmes sature
Il me semble que c’est un peu la même chose ailleurs. Les structures d’accueil saturent. Telle la halte de nuit réservée aux femmes à Nantes. Elle affiche complet alors qu’elle a été ouverte en avril, expliquent Leila Mechaouri et Paul Sertillanges qui ont réalisé ce reportage diffusé par France Bleu.
Chaque soir, en moyenne 25 femmes sans-abris s’y présentent dans l’espoir de trouver un refuge quelques heures, loin des risques d’agression qu’elles courent la nuit dans la rue. Or, il n’y a que quinze places.
« C’est insupportable pour moi, et c’est encore plus insupportable pour les personnes des équipes qui doivent faire le tri, martèle le directeur de l’association Les Eaux Vives Emmaüs de Nantes. Pascal Dutronc est excédé « Je peux vous dire que quand on est travailleur social et qu’on dit à une femme qu’on ne peut pas l’accueillir le soir, c’est vraiment très compliqué. » écoutez voir ce reportage
(lire l’article de France Bleu – France 3 Région)
Lire aussi :
- Montpellier : la tension monte chez les travailleurs sociaux du territoire | Midi Libre (« Après cinq structures sur le Biterrois qui ont tiré la sonnette d’alarme il y a quelques semaines, les Services territoriaux de la solidarité (STS) de Montpellier ont depuis peu rejoint le mouvement social. Des préavis de grève qui tombent en cascade et qui témoignent d’un sentiment de détresse de la part des travailleurs sociaux. « Il y a beaucoup d’arrêts maladie qui ne sont pas remplacés ou qui le sont tardivement. Donc aujourd’hui, on a une charge de travail croissante à laquelle s’ajoute une charge d’arrêts non remplacés. On est épuisé », dénonce une assistante sociale du STS Saint-Martin à Montpellier.)
- Les pauvres vivent moins longtemps que les riches | FranceTVInfo (Sans surprise, les Français les plus pauvres sont ceux qui ont le plus de maladies chroniques et vivent moins longtemps. C’est ce que confirme une étude du service statistique du ministère de la Santé publiée jeudi 6 octobre, qui permet cette fois de mesurer concrètement les inégalités sociales dans le domaine de la santé).
- Ehpad : un meilleur taux d’encadrement par résident réduirait les risques professionnels pour les soignants, pointe la Cour des comptes | Actusoins (Plus le taux d’encadrement d’un Ehpad est proche du ratio d’un agent pour un résident, fixé par le plan solidarité grand âge du 27 juin 2006, moins les arrêts pour accidents de travail ou maladie professionnelle sont nombreux, pointe la Cour des comptes dans son rapport Sécurité sociale 2022. Donc…)
- Saint-Nazaire : un hébergement d’urgence pour les sans-abris avec animaux va ouvrir d’ici fin 2023 (ça c’est pour mes collègues de proximité ! Précision : l’hébergement sera géré par Anef-Ferrer bien implanté ici en Loire Atantique).
- Il était une fois le travail social | Revue Esprit (Chaque numéro qui parle du travail social de cette revue provoque des réactions. Ne manquez pas celui-ci qui vient de paraitre. J’y reviendrai prochainement)
- Santé périnatale : une situation dégradée, surtout en outre-mer | Vie Publique (Selon un rapport de Santé publique France publié le 20 septembre 2022, la santé périnatale s’est globalement dégradée entre 2010 et 2019.)
- Favoriser l’insertion des personnes à la rue | Fondation Abbé Pierre. (Un reportage à Saint Denis de la Réunion)
Vous êtes allé(e) au bout de cette revue de presse ? Bravo et merci ! Merci aussi à Michelle Flandre qui m’a aidé à la réaliser.
Photo : Illustration de la première page du Cyber Guide Famille publié par Cybermalveillance.gouv.fr