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Un SDF meurt en moyenne à 40 ans / Un webinaire sur la « promo covid » / Les travailleurs sociaux sont comme leur public

« Sans-logement, on meurt en moyenne à 40 ans » : la fin de la trêve hivernale suscite l’émoi

Depuis hier lundi, 30 000 locataires sont menacés d’expulsion à cause de la fin de la trêve hivernale dont les délais avaient été repoussés à cause de la crise sanitaire. Sylvia Toussaint du journal Ouest France précise que ce chiffre est deux fois plus important qu’avant la pandémie. Dimanche, des manifestations se sont tenues dans différentes villes de France, notamment à Paris, Nantes et Lyon, pour réclamer la mise en œuvre effective du droit au logement.

Le porte-parole de Droit au Logement (DAL) Baptiste Eyraud explique sur France Info que « Sans-logement, on meurt en moyenne à l’âge moyen de 40 ans et on a une espérance de vie de 15 ans. » Pour lui, la solution parait relativement simple : « Il faut aujourd’hui mener une politique pour loger tout le monde. Il faut produire massivement du logement social et réquisitionner en urgence les logements vacants appartenant à des riches propriétaires. » (lire l’article de Ouest France lire l’article de France Info: )


Que vaudront les diplômes de travail social pour les « promotions covid » ?

C’est la question (un peu stressante pour les étudiants) que pose le Média Social à l’occasion d’un webinaire programmé le Mardi 22 Juin de 14h30 à 16h00. Au terme de cette longue année d’études bousculée par la Covid-19, nombreux sont ceux qui craignent de voir leurs diplômes en travail social dévalués, aux yeux de leurs employeurs potentiels ainsi que de leurs futurs collègues.

Des stages écourtés par les confinements, des cours à suivre en visioconférence, des examens passés à distance…  Voilà autant d’éléments susceptibles de plaider en défaveur des futurs diplômé(e)s d’État. Quel bilan tirer de ces études minées par la pandémie ? Comment les étudiants pourront valoriser cette expérience unique ? (car oui, il y a aussi une expérience à valoriser)

En fin de compte, quelle valeur auront les diplômes en travail social de 2021 ? 

Cette question sera mise à la discussion en direct, le 22 juin, avec trois acteurs clés :

  • Au nom des étudiants, Romain Birolini, président de la Fédération nationale des étudiants en milieu social
  • Un directeur de centre de formation, Olivier Huet, à la tête de l’École Pratique de Service Social  Paris Cergy
  • Une représentante des associations employeuses, en la personne de Katy Lemoigne, vice-présidente de l’Uriopss des Pays de la Loire.

N’hésitez pas à réserver la date et à vous inscrire dès maintenant en cliquant ici sur ce lien


« Les travailleurs sociaux sont traités comme les publics qu’ils accompagnent »

Comment lutter contre l’augmentation des attaques à l’encontre des travailleurs sociaux ? Delphine Moretti, assistante sociale à l’Aide sociale à l’enfance, membre du collectif médico-social de la Fédération des services publics CGT, était interviewé dans « le coup de fil du matin » sur Sud Radio le 25 mai dernier.

Elle explique que dans le quotidien des services, la violence arrive hélas de manière assez fréquente. Surtout quand on est dans des services comme l’ASE, l’Aide Sociale à l’Enfance, où l’on est dans de l’aide sous contrainte. « C’est aussi en lien avec la dégradation globale », estime cette assistante sociale qui rappelle aussi que cette violence n’est pas nouvelle sans la banaliser

Elle rappelle aussi que « nous sommes des professions assez peu visibles. « Il y a quand même une perte d’intérêt pour ce type de métier, peut-être parce que l’on est dans une société où cela devient de moins en moins valorisant d’aller vers l’autre. Mais il y a aussi les conditions d’exercice. Il y a une crise de vocation dans les familles d’accueil, par exemple. J’ai un peu la sensation que les travailleurs sociaux sont traités à l’image des publics qu’ils accompagnent. » conclut-elle  (lire l’article de Sud Radio)


Pourquoi le coût de prise en charge des mineurs non accompagnés en France n’est pas de 2 milliards d’euros

Le coût de prise en charge des mineurs non accompagnés (MNA) s’élèverait à 2 milliards d’euros pour les Départements. Cette affirmation citée notamment par l’Association des  Départements de France relève largement de l’infox explique Laurent DELBOS, responsable du plaidoyer pour l’association Forum réfugiés-Cosi. Il en apporte la preuve par les chiffres. Il explique d’abord que la Cour des comptes a indiqué dans une décision du 8 octobre 2020 sur « la prise en charge des jeunes se déclarant mineurs non accompagnés » que « l’absence de comptabilité analytique dans la majorité des départements les empêche (…) de distinguer ce qui relève des MNA dans leurs dépenses ». Les bases de calcul réels sont théoriques.

La première erreur porte sur le nombre de mineurs pris en charge pas l’Aide Sociale à l’Enfance : Le chiffre de 40 000 mineurs est très souvent cité, alors qu’il ne repose sur aucune donnée connue. Le calcul qui est fait ne tient pas compte des sorties de dispositifs à la majorité (eh oui les mineurs deviennent un jour majeurs !) Avec les sorties il faut considérer un nombre d’environ 31.000 au lieu de 40.000.)

La seconde erreur considère que le coût journalier de prise en charge revient pour chaque mineur à un prix de journée moyen de 137 €. Or une étude des appels à projet relatifs à des dispositifs pour MNA révèlent des montants bien inférieurs : sur les 33 appels à projets analysés, l’essentiel des prix de journée sont compris dans une fourchette variant de 40 à 80 €. / jour (lire l’article de l’Institut Convergence Migrations)


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La sélection des articles a été réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre. Merci à elle

photo : 23@freepik : freepik.com Portrait D’un Sans-abri

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