Bonjour et bienvenue à cette revue de presse ! Aujourd’hui, actualité oblige, nous plongeons dans l’univers des Jeux Paralympiques de Paris 2024, un événement qui promet de transformer notre regard sur l’inclusion et l’accessibilité. Nous aborderons également des sujets sensibles comme la situation de milliers d’enfants sans-abri en France et l’impact du néolibéralisme sur le travail social. Sans oublier les multiples liens susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture !
Paris 2024 : Les jeux paralympiques, un tremplin pour l’inclusion ?
Les Jeux Paralympiques de Paris 2024, qui se déroulent depuis le 28 août jusqu’au au 8 septembre, sont salués comme une occasion unique de promouvoir l’inclusion des personnes handicapées en France. L’événement met en lumière non seulement les performances sportives exceptionnelles des athlètes, mais aussi l’importance de l’accessibilité et de l’intégration sociale. Selon L’Humanité, la cérémonie d’ouverture, haute en couleur, symbolise un engagement fort envers l’inclusion. Les organisateurs espèrent que cet engouement se traduira par une fréquentation élevée et un changement de perception durable du handicap dans la société.
L’infrastructure des Jeux a été pensée pour être accessible, avec des sites emblématiques comme le château de Versailles et l’esplanade des Invalides accueillant les compétitions. Environ 280.000 places accessibles en fauteuil ont été mises à disposition pour les spectateurs, un effort sans précédent pour garantir que les Jeux soient ouverts à tous. Marie-Amélie Le Fur, présidente du Comité paralympique et sportif français, souligne que les moyens alloués aux athlètes paralympiques ont été quadruplés, permettant une préparation optimale et une professionnalisation accrue. Le journal Les Echos estime que cela pourrait être un accélérateur de l’accessibilité en Île-de-France.
Cependant, malgré ces avancées, il ne faut pas trop rêver. L’accessibilité des transports en commun, notamment le métro parisien, reste un point noir. Seules 29 stations sont accessibles aux fauteuils roulants, ce qui complique les déplacements pour de nombreux spectateurs et participants.
Néanmoins, les Jeux Paralympiques sont perçus comme un catalyseur pour améliorer l’accessibilité et sensibiliser le public aux réalités du handicap. L’espoir est que cet événement mondial inspire des changements durables, non seulement dans le domaine sportif, mais aussi dans la vie quotidienne des personnes en situation de handicap. France Infos pose la question : les Jeux aident-ils vraiment à changer de regard sur le handicap ? Le soufflé risque de vite retomber précise le journaliste Yann Thompson de France Télévisions. Et vous qu’en pensez-vous ?
Sources
- Jeux paralympiques : performances sportives, inclusion, accessibilité, une compétition chargée de promesses | L’Humanité
- Pourquoi certains handicaps sont-ils exclus ou quasiment absents des Jeux paralympiques ? | Ouest-France
- Paralympiques 2024 : les Jeux aident-ils vraiment à changer de regard sur le handicap ? | France TV Info
- Paris 2024 : les Jeux paralympiques, un accélérateur de l’accessibilité en Île-de-France | Les Échos
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Plus de 2 000 enfants dorment dans la rue en France, un nombre en hausse de 120% en quatre ans
Cette situation préoccupante nous montre que la crise sociale s’aggrave, affectant les plus vulnérables de la société. Les familles se retrouvent souvent dans des situations précaires, incapables de trouver un logement stable en raison de la hausse des loyers et du manque de logements sociaux disponibles. Cet article de France Info nous apprend que le baromètre de l’Unicef France et la Fédération des acteurs de la solidarité dénombre 467 enfants âgés de moins de 3 ans parmi tous ceux qui sont sans solution d’hébergement. Il souligne les difficultés quotidiennes auxquelles ces enfants et leurs familles sont confrontés, notamment l’accès à l’éducation et aux soins de santé.
Les organisations caritatives et les associations locales tentent de pallier ce manque en fournissant des abris temporaires et des services de soutien, mais leurs ressources sont limitées. Un exemple frappant est celui d’une mère de trois enfants qui, après avoir perdu son emploi, s’est retrouvée à dormir dans sa voiture pendant plusieurs mois avant de trouver une solution temporaire grâce à une association.
Les chiffres présentés dans l’article révèlent également une disparité géographique, avec certaines régions de France plus touchées que d’autres. Les grandes villes, en particulier, voient une concentration plus élevée de sans-abri, exacerbée par le coût élevé de la vie urbaine. Les politiques publiques actuelles semblent insuffisantes pour répondre à l’urgence de la situation, et des appels à l’action sont lancés pour des solutions plus durables et inclusives.
En janvier 2024, le Gouvernement a promis 120 millions d’euros d’aide supplémentaire pour le logement d’urgence. Cette somme, les associations ne l’ont jamais vu arriver, précise l’article. Elles souhaitent désormais que soit inscrite dans le projet de loi de finances pour 2025 la création de 10.000 places d’hébergement supplémentaires pour porter la capacité du parc à 213.000 places. Les associations appellent encore à garantir un accompagnement global, sans rupture et prenant en considération les besoins spécifiques des enfants, et à renforcer l’offre d’hébergement dédiée aux femmes enceintes ou sortant de maternité. (lire l’article de France Info)
Le travail social en ligne de mire
Dans son livre qui s’intitule » Les travailleurs sociaux face au néo-libéralisme. Entre assentiment et résistance, » Jean-Sébastien Alix explique comment se positionnent les travailleurs sociaux dans un contexte de mutations profondes dues aux politiques néolibérales. L’auteur, sociologue à l’IUT de Tourcoing et à l’Université de Lille, s’appuie sur une centaine d’entretiens pour explorer comment ces professionnels naviguent entre résistance et consentement face aux pressions contemporaines. Il s’intéresse particulièrement aux rationalités qui influencent le travail social, en s’inspirant des théories de Michel Foucault. Il identifie trois rationalités principales : la juridico-administrative, la professionnelle, et la technico-gestionnaire, chacune ayant façonné le secteur de manière distincte depuis les années 1970.
L’analyse de Jean-Sébastien Alix, que j’apprécie particulièrement, révèle que la résistance dans le travail social n’est pas toujours visible ou collective, mais souvent discrète et individuelle. Il propose une typologie des professionnels, distinguant les « résistants », les « non-dupes », et les « adhérents ». Les résistants, bien que minoritaires, s’engagent activement contre les normes imposées, tandis que les non-dupes et les adhérents montrent une certaine acceptation des réformes. Cette « grammaire de l’assentiment » permet de comprendre comment les travailleurs sociaux intègrent des normes extérieures dans leurs pratiques quotidiennes, oscillant entre critique et consentement. (je me demande où je me trouve).
Jonathan Louli, dans sa recension, souligne que l’ouvrage du sociologue offre une perspective critique et documentée sur l’impact du néolibéralisme sur le travail social. Alix met en lumière les transformations des politiques publiques et des pratiques professionnelles, tout en questionnant la capacité des travailleurs sociaux à résister aux nouvelles formes de gouvernance. (lire l’article de la Vie des Idées)
Lire aussi :
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- Un violentomètre en version FALC | Enfance Jeunesse Infos
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Photo en une : Équipe de France de Basket fauteuil Crédit Photo France Paralympique, Fédération Française Handisport.