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Handicap : un kit pédagogique / Une stèle en hommage à Marina Fuseau / Justice des mineurs : Colère des éducateurs

Handicap : un kit pédagogique pour les travailleurs sociaux

Le Média Social nous alerte sur la publication récente d’un outil pédagogique à l’intention des formateurs afin qu’ils puissent construire « le contenu de leurs interventions en tenant compte des évolutions récentes des politiques publiques dans le champ du handicap« . C’est la Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS) qui a piloté ce travail.

Ce Kit intéressera tous les professionnels concernés par l’aide et l’accompagnement des personnes qui vivent un ou plusieurs handicaps.  Il est composé de 3 volets distincts dont voici les thèmes principaux :

  1. l’orientation des politiques publiques pour une société plus inclusive
  2. L’accompagnement des personnes autistes
  3. Le polyhandicap

(lire l’article du Média Social) (télécharger le kit pédagogique)


Une stèle en hommage à Marina Fuseau, quatre ans après le meurtre à Poitiers de l’éducatrice spécialisée

« C’était il y a quatre ans, mais pour Colette et Patrick, les parents de Marina Fuseau, c’est comme si c’était hier ». Notre collègue éducatrice spécialisée avait été tuée dans l’exercice de sa profession de plusieurs coups de couteau par l’une des jeunes femmes qu’elle accompagnait dans un centre d’hébergement de Poitiers.

Une stèle à sa mémoire a été érigée à côté du cèdre planté en son souvenir en mars dernier. « Le don est échange de vie, la vie est échange de don » est-il écrit sur cette stèle. France Bleu donne la parole au frère de Marina, Aurélien Fuseau et ce qu’il dit est émouvant « « Ça fait écho à certaines affaires, à des drames intervenus dernièrement et similaires à celui de Marina. On a entendu dire que la loi pouvait évoluer. Pour nous, ça a fait écho à certaines choses et pour mes parents, je pense qu’il y a quand même un arrière goût d’injustice et je pense que c’est donc difficile de faire son deuil. » (lire l’article de radio France Bleu)


Justice des mineurs • Colère des éducateurs

Lien Social a interrogé Nicole Quilici,  ancienne secrétaire régionale du SNPSE-FSU qui vient tout juste de partir à la retraite. Elle ne mâche pas ses mots. Pour elle et sa collègue, Hélène Berrier, éducatrice à la PJJ de Carpentras le nouveau code de justice pénal pour les mineurs qui doit entrer en application le 1er octobre prochain ne règlera rien des problèmes actuels

Marianne Langlet a recueilli leurs propos : Au fil des années, le désengagement de l’éducatif, le retrait des institutions publiques, le délitement des services publics a laissé place aux trafics, à l’économie parallèle, voire au communautarisme. « Aujourd’hui, des enfants – parce que ce sont des enfants – de 12, 14 ans, se retrouvent dans un circuit parallèle où ils sont exploités », « On devient plus contrôleur judiciaire qu’éducateur ». Plusieurs aspects négatifs de la réforme sont développés dans cet article.

Il rappelle que le temps éducatif est un temps qui est long. Hélène Berrier pense que tout va devenir bien plus compliqué avec le nouveau code. « Les délais sont trop courts, ils ne permettent pas d’approfondir le travail, cela risque de devenir très superficiel »… Et de détacher encore un peu plus ces jeunes du travail éducatif…  (lire l’article de Lien Social)


 

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Photo : Go to Nathan Anderson's profile Nathan Anderson@nathananderson  Unsplash, CC BY-NC-ND

 

Cette sélection d’articles a été réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre, merci à elle !

 

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Une réponse

  1. A propos des assistants familiaux, le reportage de France Inter.
    Depuis 2005, il faut un diplôme pour exercer ce métier d’assistant familial. Un diplôme et un agrément. « Un vrai parcours du combattant », commente Pierre Stecker, directeur de l’enfance et de la famille du département de la Seine Saint-Denis. « Pour devenir assistant familial, les démarches sont longues, le métier est très exigeant. Souvent, les personnes qui se dirigent vers ce métier sont en reconversion. Il faut pouvoir se permettre de se mettre en off pour suivre les études. Ensuite, il faut obtenir l’agrément qui est donné par la PMI. Et tout cela dépend pourtant du même employeur, le département. On pourrait peut-être simplifier tout cela. Car certains se découragent en cours de route. »
    Rappelons que le diplôme des AF a été acquis après de longues luttes et qu’il suppose une formation de 240h. Certes une formation préalable de 60 h est exigée. Mais elle demeure la plus courte de tous les diplômes d’Etat du travail social. Certes il y a une procédure d’agrément. Et alors ?
    Quand je lis simplification, je pense réduction des processus qui actuellement garantissent un minimum de qualité. Ce ne serait pas, à mon avis la bonne voie à suivre. regardons plutôt du côté de la revalorisation de ce métier si l’on opte pour une réelle attractivité.

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