Lutter contre la discrimination numérique / Stéphanie ancienne enfant ASE devenue ASFAM / et les « Truffes du Social »

Succès pour la première rencontre nationale, en présenciel, du réseau Wrésinski « Numérique et grande pauvreté »

La première rencontre nationale en présentiel du réseau Wrésinski « Numérique et grande pauvreté » s’est tenue à Lyon le samedi 1er avril dernier. Michel Lansard  qui anime ce réseau en a rédigé un compte rendu synthétique. On y apprend  que cette journée a rassemblé des participants issus de diverses villes de France venus malgré des annulations de dernière minute en raison des grèves de transport. Les présents ont pu discuter de leurs attentes et des actions à mener pour lutter contre la discrimination numérique et favoriser un accès égalitaire à la technologie. Cinq objectifs principaux ont été identifiés : créer un réseau unifié, avancer à partir de situations et expériences variées, lutter pour un numérique non discriminant et libérateur, partager des méthodologies et des pédagogies, et porter ensemble des propositions et des revendications.

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Deux actions de médiation numérique ont été mises en avant lors de la rencontre. D’une part, une formation sur le numérique et l’accès aux droits menée depuis un an par un militant quart monde et deux alliées de Lyon, qui viennent d’être reçus par la mairie de Villeurbanne. D’autre part, un film réalisé par le groupe de Brest, présentant l’atelier « lirecrire numérique » et le PAPI (Point d’Accès Public Internet), des espaces où une médiation numérique collective est mise en place. Le film a été bien accueilli lors de la projection et des projections supplémentaires sont prévues à Lyon et Rennes prochainement.

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L’après-midi, les participants ont travaillé sur la programmation du réseau Wrésinski « Numérique et grande pauvreté » en se concentrant sur quatre axes : le droit à la connexion, le droit à maîtriser le numérique, le droit à un numérique digne pour tous et toutes, et le travail de veille. Les priorités ont été établies et des pistes pour trouver des partenaires avec qui agir ont été partagées. Cette rencontre a renforcé la volonté des participants de construire une société du 21e siècle qui ne soit pas basée sur l’exclusion 2.0, et dans laquelle le numérique est un outil digne, créateur de liens et de partage de savoir. (lire le post de Michel Lansard) (Vous pouvez consulter ici la vidéo de cette rencontre)


Ancienne enfant placée, Stéphanie est devenue assistante familiale, « un métier qui implique toute la famille »

Dans un épisode d' »Envoyé spécial » du 6 avril 2023, Stéphanie, ancienne enfant placée ayant passé son adolescence en foyer, partage son expérience en tant qu’assistante familiale. Elle élève aujourd’hui deux enfants placés, un garçon de 12 ans et une petite fille de 2 ans, en plus de ses propres enfants, Zoé, 17 ans, et Alban, 13 ans. Stéphanie a choisi ce métier pour aider des enfants retirés à leurs parents sur décision judiciaire et confiés à l’Aide sociale à l’enfance.

Le métier d’assistante familiale est un travail à temps plein qui implique toute la famille d’accueil. Olivier, son mari agriculteur, souligne que cela nécessite d’être présent 24 heures sur 24 et demande une bonne organisation. Stéphanie, décrite comme une personne « speed » et pleine de « joie de vivre », souhaiterait accueillir encore plus d’enfants, bien qu’Olivier pense qu’il est important de savoir dire stop pour continuer à faire les choses correctement.

Stéphanie se sent pleinement à sa place en tant qu’assistante familiale, déclarant qu’elle sera là pour accompagner les enfants tout au long de leur vie si nécessaire. Face à ceux qui craignent de trop s’attacher aux enfants accueillis, elle explique qu’elle sait faire la part des choses, reconnaissant qu’ils ont des familles à part entière.

L’émission « Envoyé spécial » du 6 avril 2023 présente un reportage intitulé « Familles d’accueil, familles heureuses », mettant en lumière le quotidien de Stéphanie et sa famille. Vous pouvez voir ici le reportage complet qui dure 28 minutes

Sources :

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à Cahors un collectif vient de se créer pour défendre le travail social

Le collectif du travail social du Lot a été officiellement créé le 25 mars dernier à Cahors nous explique Didier Quet sur actu.fr.Son action est complémentaire aux syndicats, et se concentre sur les enjeux spécifiques des travailleurs sociaux. Il  a réussi à se faire connaître au niveau local et national grâce à des rassemblements, des rencontres avec des institutions et des actions médiatiques. Le collectif représente une grande diversité de métiers du secteur social et médico-social, et partage des préoccupations communes quant au manque de moyens et à la perte de sens dans l’accompagnement des personnes.

Les membres du collectif, désormais officiellement et juridiquement constitué sous le nom de « Truffes du social 46 ».  « les truffes » revendiquent une revalorisation salariale, la re-qualification du personnel et le maintien de l’humain au cœur de leur métier. Ils soulignent la complémentarité de leurs équipes pluridisciplinaires et s’inquiètent des difficultés à mettre en place de nouveaux projets pour le développement et le mieux-être des personnes qu’ils accompagnent.

Le collectif Truffes du Social prévoit de nouvelles actions pour accroître sa visibilité et sensibiliser le public à la nécessité de leur métier, notamment à travers une fête du travail social. Il prévoit aussi des ciné-débats et des conférences gesticulées. Il participe également aux manifestations contre la réforme des retraites. Les personnes intéressées peuvent adhérer ou contacter le collectif via leur adresse mail : collectif.truffesdusocial@gmail.com. (lire l’article d’actu.fr)

 


 

Lire aussi :

 


 

Vous êtes allé(e) au bout de cette revue de presse ? Bravo et merci ! Merci aussi à Michelle Flandre qui m’a aidé à la réaliser

Les photos sont issues de la vidéo publiée par le réseau Wrésinski « Numérique et grande pauvreté » sur Vimeo

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