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Pourquoi et comment participer à manifestation nationale des travailleurs sociaux et médico-sociaux demain 7 décembre ?

La Commission de Mobilisation du Travail Social d’Ile-de-France a lancé cet appel avec les syndicats, Sud, CGT et FSU. Plusieurs associations telle l’ANAS ou encore Repairs75 (association d’entraide d’anciens enfants placés) pour ne citer qu’eux soutiennent le collectif. Un appel à manifester très offensif qui met dans le même sac gouvernement et employeurs  qui « main dans la main, dégradent nos conditions de travail et d’accompagnement à coup de gels de postes et de coupes budgétaires ».

Le collectif dénonce les employeurs qui se sont récemment mobilisés  « dans le privé nos employeurs réunis au sein de leurs organisations (NEXEM, FEHAP etc.) prétendent défendre les salarié.es et l’attractivité de nos métiers » indique cet appel. « Nos directions nous appellent à manifester comme si nous pouvions défendre nos revalorisations salariales avec ceux qui attaquent nos conventions collectives. » En effet, la commission redoute qu’au nom d’une revalorisation salariale, les acquis de la convention collective 66 soient détruits pour être remplacés par une nouvelle convention dégradée.

Le refus de la « marchandisation du travail social »

La liste est longue quant aux sujets de mécontentement. Les organisations syndicales et collectifs dénoncent une stratégie volontaire et méthodique de dégradation des conditions de travail, des conditions d’accueil et de prise en charge qui se traduit par :

  • Un management dit « technocratique, autoritaire et méprisant »,
  • Une chute du pouvoir d’achat de 25% des revenus en 20 ans,
  • Le mépris des organisations patronales et des gouvernements avec l’exclusion du SÉGUR  (+ 0,02 € d’augmentation du point dans la Convention de 66, le gel du point d’indice dans la Fonction Publique…)
  • La mise en concurrence des Institutions et des salariés à travers la politique des appels d’offre
  • La tarification à l’acte (SÉRAPHIN PH),
  • Le « chantage » visant à la convention unique de bas niveau.

 

La perte d’attractivité des métiers n’est que la conséquence de choix qui ont été engagés depuis de nombreuses années. La logique gestionnaire met à mal et dégrade l’accompagnement des publics. Elle provoque la  perte de sens des métiers, mais aussi la  souffrance au travail, le mal-être, la maltraitance, qui peuvent conduire au burn out et pire même parfois, au suicide… explique le collectif

« Ce n’est pas seulement de perte d’attractivité dont souffrent nos métiers, c’est aussi »de perte de dignité ».

La coupe est pleine et cela se traduit par un nombre important de manifestations prévues sur tout le territoire

(Vous pouvez agrandir la carte et en cliquant sur chacun des icônes,vous pouvez obtenir des précisions sur le lieu et l’heure de la manifestation dans votre ville)

Il n’y aura pas que les salariés qui seront présents demain dans la rue. Les formateurs, les étudiants, les administrateurs d’association et les personnes accompagnées sont pleinement concernés. Ainsi par exemple côté étudiants la FNEMS – Fédération Nationale des Etudiant.e.s en Milieu Social s’est engagée dans ce mouvement.  « Alors que les salarié.es sont précarisé.es, les étudiant.es ne sont pas épargné.es : tour à tour utilisé.es dans les services pour combler le manque de personnels, avec une gratification de misère ou privé.es de lieux de stage. Le manque de moyens pour les formations n’est que la démonstration de la précarisation de notre secteur. » (extrait du communiqué)

Une réunion en ligne est prévue pour tirer un bilan de cette manifestation et engager la suite du mouvement le 8 décembre à 18h30 (cliquez sur ce lien) C’est à l’initiative du collectif qui invite les syndicats à y participer.

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Photo : Thibault Nachin via facebook 

 

 

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