- En Ile-de-France, une partie du budget handicap va financer une étude sur l’avenir des autoroutes : Début juillet lors de la commission permanente, les élus du groupe Alternative écologiste et sociale découvrent que Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France et Stéphane Baudet, vice-président en charge des transports, vont dépenser un million d’euros pour financer la Consultation internationale sur le devenir des autoroutes, lancée par le forum Métropolitain du Grand Paris. Mais comme le budget consacré aux études est insuffisant, la région Île-de-France a décidé de piocher dans l’enveloppe dédiée aux transports à la demande des personnes handicapées. Une somme de 730.000 euros. Valérie Pécresse dénonce « une affaire montée en épingle pour des raisons politiciennes ». Mais les faits sont là…
- Non-respect du secret professionnel dans la lutte contre les Indus et la fraude sociale dans les Côtes d’Or : La CGT du Conseil Départemental dénonce et remet en cause les termes d’une charte éthique de lutte contre les indus et la fraude sociale adoptée en octobre dernier par l’assemblée Départementale. Cette charte demande aux agents du Département soumis au secret professionnel de signaler les indus et fausses déclaration La CGT s’est appuyée sur l’avis de Pierre Verdier avocat spécialiste de la famille et des questions liées au secret professionnel. Pierre Verdier qui fait référence dans son avis à l’ANAS et au site secretpro.fr écrit : « «Non seulement un professionnel soumis au secret professionnel n’a pas l’obligation de dénoncer un délit (comme la fraude aux prestations sociales) mais il n’en a pas le droit. La seule exception à l’obligation de secret est celle de l’article 226-14 du CP qui consiste à éviter ou poursuivre des sévices ou privations faites à autrui (situations où la protection des personnes est en jeu)». Voici un bel exemple de détournement de la loi par une charte qui provoque la confusion et contourne le droit sur le secret professionnel. C’est affligeant. Et où est l’éthique la dedans ?
- Les « inégalités de destin » chers à Emmanuel Macron : Yves Faucoup a suivi le discours du président de la République devant le congrès. En voici son analyse. « Ovationné tout au long de sa prestation, mais quelque peu chahuté sur la CSG pour les retraités, il nous sort l’élément de langage bien rodé : « notre système par redistribution » c’est un système où « les actifs payent pour les retraités ». Point. Pas besoin, chaque fois, d’en dire plus : tout le monde doit comprendre que les retraités n’ont rien à dire. Ils n’ont pas cotisé pour leur retraite mais pour celle des retraités d’autrefois. Si vos retraites baissent, faut pas se plaindre. » Plus loin « Voilà l’ère nouvelle : une notion de la solidarité à géométrie variable. Pour le chômage, c’est la même chose. Le président se glorifie d’avoir supprimé les cotisations chômage, c’est la CSG qui couvre, et la CSG c’est tout le monde, et pas seulement les salariés, futurs chômeurs. Donc, « il n’y a plus un droit au chômage, c’est là que se trouve la véritable transformation ». On ne le lui fait pas dire : la nouveauté c’est que si la protection sociale n’est plus issue des cotisations, alors tout devient plus ou moins de l’aide sociale, du secours pour indigents. On rappelle aux individus qu’ils n’ont pas cotisé et qu’ils doivent être res-pon-sa-bles ! (lire la totalité de l’article d’Yves Faucoup)
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- Plan pauvreté : Bruno Le Maire veut inclure le plafonnement des frais bancaires. « Sur le plan pauvreté, je préfère qu’on prenne quelques semaines de plus et qu’il soit meilleur », a déclaré le ministre de l’Economie aux rencontres économiques d’Aix-en-Provence. « Mais j’ai besoin d’encore un peu de temps pour discuter avec les associations, pour discuter avec le secteur financier, pour discuter avec les banques, d’un vrai plafonnement efficace des frais bancaires pour les foyers modestes »
Revue de presse réalisée avec le concours de Michelle Verrier Flandre
Photo : Frédéric BISSON Place handicapé le 15/10/2010 Certains droits réservés