- Alerte enlèvement dans une structure d’accueil de femmes victimes de violences : «La mère était seule dans son appartement. Elle a vu son ex-concubin arriver par le balcon. Elle s’est enfuie pour se réfugier dans un autre appartement. Il a cassé la porte et poursuivi la jeune femme avant de la frapper. Il a bousculé une assistante sociale puis pris l’enfant qui était dans un cosy» Le couple était séparé à la suite de violences dont le père est suspecté sur sa compagne, cette dernière étant prise en charge depuis 3 ans, a relaté France 3 en précisant que la mère devait passer au tribunal aujourd’hui 20 octobre pour une ordonnance de protection. Le père s’est rendu, l’enfant est sain et sauf. Dans un « tweet-communiqué » Laurence Rossignol secrétaire d’Etat de la famille parle d’un « Immense soulagement. Et preuve qu’il faut aussi protéger les enfants des hommes auteurs de violences conjugales ». OK mais…
Cette violence s’exprime aussi à l’encontre des travailleurs sociaux et des professionnels de la structure d’hébergement. L’assistante sociale « bousculée » n’est-elle pas victime aussi de cette violence ? Pas un mot à ma connaissance sur l’impact d’une telle agression auprès des professionnels qui travaillent dans une structure qui est là justement pour protéger et permettre aux femmes victimes de se reconstruire. Les éducateurs, assistantes sociales secrétaires et personnels de service de ce foyer d’hébergement méritent un soutien, que l’on parle d’eux, de leur travail et de leur engagement. Pensons aussi à eux.
- Un site de défense des pères (parfois lésés lorsqu’il s’agit d’obtenir des droits de garde ou la garde partagée), indique que le traitement de ce type d’enlèvement n’est pas le même lorsque c’est un père qui en est victime. Il rappelle par ailleurs que « certes les alertes enlèvement concernent aussi des femmes, mais elles sont surtout l’arbre du sensationnalisme qui cache la forêt de la stigmatisation des hommes. » Cela peut aller jusqu’à des propos à caractère racistes.
Mais il n’est pas possible à mon sens de souscrire au reste des écrits développés dans ce site, qui, certes dénonce une pratique à l’encontre des pères, mais ne dit rien sur certains de leurs comportements et notamment sur les faits de violence et ainsi que leur forte agressivité à l’encontre des mouvements de femmes qui ne se sont pas créés et n’existent pas par hasard. La violence physique mais aussi verbale (les mots peuvent faire beaucoup de mal) ces violences restent inexcusables. Les violences physiques et sexuelles ne sont pas des outils idéologiques mais bien une réalité qu’il faut dénoncer.
- Hélène Geoffroy donne des signes de reconnaissance du métier d’adulte-relais : La secrétaire d’Etat à la Ville a souhaité, le 17 octobre, lors de la première journée nationale de la rentrée citoyenne, impulser « un mouvement général de reconnaissance, de structuration et de professionnalisation » du métier d’adulte-relais dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Au passage, elle a annoncé que la programmation des crédits politiques de la ville 2017 devra prendre en compte le degré de « co-onstruction » des projets avec les jeunes.
- Jihadisme: quel fichage pour les personnes radicalisés en France ? « La difficulté réside dans le milieu du spectre où l’on trouve des individus qui peuvent relever à la fois d’un travail social et d’un travail policier, qui peuvent passer d’un signal faible à un signal fort rapidement ».
- « La Suisse traite les plus faibles de ses membres en les criminalisant » : Jean-Pierre Tabin, sociologue à la Haute école de travail social et de la santé (EESP) de Lausanne, dénonce la criminalisation de la mendicité, qui vise selon lui à faire le tri entre le bon et le mauvais pauvre.
- Le témoignage poignant d’un auxiliaire de vie : A l’origine, il devait intervenir pour un retour à la domicile suite à une fracture à la jambe de Mme Richard, son témoignage nous montre un autre aspect du métier d’auxiliaire de vie et du quotidien que vivent les personnes âgées en perte d’autonomie.