- «Qu’est-ce que je fous là ? Ma journée d’intérim auprès des sans-abri hébergés dans les gymnases»: Justine (prénom d’emprunt) est une de ces travailleuses sociales qui ont été embauchées en intérim pour s’occuper de ces personnes. Après trois jours comme intérimaire, elle a préféré renoncer à ce job, « dégoûtée ». Cette jeune professionnelle a sollicité Rue89Lyon pour exposer son témoignage. Elle nous raconte sa première journée…
- Immigration : le gouvernement lâche un peu de lest. En plein climat de tensions avec les associations qui accompagnent des migrants, le ministère de l’intérieur a créé la surprise en annonçant, le 20 décembre, qu’il renonçait à une des dispositions les plus contestées de son futur projet de loi immigration, attendu fin janvier. « La notion de « pays tiers sûr » ne figurera pas dans le texte », qui est « encore en calage », a confirmé l’entourage de Gérard Collomb. Cela fait suite à des tensions entre des députés LREM et le ministère de l’intérieur.
- La « blockchain » pour sécuriser les démarches administratives des sans-abri : L’association Reconnect, membre du groupe d’action sociale SOS, a lancé un partenariat avec la start-up Blockchain Partner pour certifier les documents administratifs des sans-domicile-fixe sur son « cloud solidaire ». Explications…
- Secours populaire de Hayange : la mairie condamnée. C’est la fin d’un chapitre dans la longue histoire qui oppose la mairie de Hayange à l’antenne locale du Secours populaire. Le tribunal de Thionville vient de condamner la ville à rétablir l’électricité et le gaz dans le bâtiment municipal qui héberge l’association. Ce dernier est plongé dans le noir depuis le 30 septembre 2016, sur décision du maire de Hayange. Depuis des mois, il tente de déloger l’association aux 1 000 bénéficiaires. Il lui reproche de faire de la politique et d’être une « succursale du parti communiste ».
Justice est rendue à #Hayange ! Nos bénévoles hayangeais vont pouvoir continuer d'apporter une aide inconditionnelle à près d'un millier de personnes en grande détresse. 👉https://t.co/7CQPz0ew7M pic.twitter.com/ejkcnplxQd
— Secours populaire (@SecoursPop) December 19, 2017
et aussi
- Le magazine «Causette» dépose le bilan : Ce n’est pourtant pas fini. Le magazine a fait une déclaration de cessation de paiements auprès du tribunal de commerce de Paris. Des salariés évoquent des problèmes de gouvernance plutôt qu’économiques. «Des salariés ont fait part de leur intention de présenter un projet de SCOP. C’est encore au stade embryonnaire, d’où leur volonté d’obtenir une poursuite d’activité de plusieurs mois».
Revue de presse et sélection des articles réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre