- Protection de l’enfance : et après 18 ans ? Témoignages : « Si je quitte le foyer, je suis à la rue. » Synoë, originaire de Guadeloupe, a atterri en métropole à 16 ans, logée trois mois. Ensuite, elle est placée par un juge des enfants. Elle pose ses valises au foyer des Korrigans, à Saint-Nazaire …/… Pour certains, s’ajoute la difficulté d’être sans papiers. Carmel est arrivée du Congo il y a quatre ans. Elle vit dans un appartement géré par le centre éducatif Tréméac, à Nantes, après être passée par une famille d’accueil et un foyer d’urgence. La jeune fille passe un CAP et espère trouver un travail dans l’aide à la personne. « La formation, le travail, le logement, les papiers, il y a beaucoup de pression sur eux, insiste l’éducatrice qui la suit. Se donner du temps avec eux, c’est important. Sinon, ils pourraient lâcher prise. » (Ouest-France)
- PAMELA sillonne l’arrière-pays à la rescousse des personnes en difficulté : Derrière l’acronyme PAMELA – point d’accueil mobile d’écoute, de liaison et d’accompagnement – se cache un dispositif du SAMU social en milieu rural. Depuis le mois de juin dernier, un camping-car sillonne les routes de l’Arrière-Pays. À son bord, un duo de travailleurs sociaux, Morgane Top et Thomas Delannoy vont à la rencontre d’hommes et de femmes aux conditions de vie précaires. Un reportage intéressant de la Voix du Nord
- Éducation. Pas de rentrée sans contrats aidés : Le choix du gouvernement de baisser le nombre de contrats aidés se heurte à la réalité des besoins dans les écoles. Déjà à La Réunion, la rentrée des classes est suspendue …/… Dans les académies, les instructions commencent à trouver leur application : dans les Bouches-du-Rhône, le Var, la Gironde ou encore le Cher, les rectorats ont déjà mis en œuvre une directive du ministère du Travail leur demandant de suspendre tout renouvellement et tout nouveau recrutement. Problème : Ces contrats correspondent à des vrais postes de service. À La Réunion, la rentrée des classes était prévue pour le 18 août. Et pour qu’elle se passe dans de bonnes conditions, les élus de tous bords avaient estimé les besoins de l’île à 3 298 contrats aidés. Mais le préfet de l’île, Amaury de Saint-Quentin, n’en a fixé leur nombre qu’à 1 800. Très largement insuffisant pour les communes qui les utilisent aussi pour assurer les transports ou encore les cantines… (L’Humanité)
et aussi
- Paris: à la Goutte d’Or, les enfants des rues restent livrés à eux-mêmes : Depuis plusieurs mois, quelques dizaines de mineurs marocains errent dans le quartier. Désœuvrées, parfois drogués ou violents, leur situation déconcerte associations et autorités qui tentent de trouver une solution face à ce phénomène nouveau. Selon la mairie, ils seraient encore aujourd’hui une trentaine de mineurs isolés à passer la journée dans les laveries ou dans un square devenu leur repère. La nuit, ces jeunes se réfugient dans des Autolib’ du quartier ou dans des squats. Beaucoup se droguent en sniffant de la colle et deviennent parfois violents.. (BFMTV)
- Montpellier : des familles albanaises ont campé en ville plus de 40 jours. Malgré les efforts de Gammes (groupement d’associations sociales et médico-sociales) qui gère la Pada, une quarantaine de personnes a ainsi vécu, plus d’un mois, sur des matelas et, pour quelques-uns, sous des tentes prêtées par le voisinage. En cause, la saturation depuis de longs mois de l’unique centre d’accueil des demandeurs d’asile de Montpellier (Cada) de 120 places géré par Gammes. Comme les hébergements du Samu social et les logements d’urgence du circuit associatif, encore plus surbookés en été. De quoi inquiéter les riverains quant aux conditions de vie sur ce campement de fortune en plein cœur de Montpellier. (Le Midi Libre)
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