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Les oubliés du numérique, un défi pour l’État : Des millions de Français vivent sans connexion à Internet ou sont en difficulté face aux usages sur la Toile. Ce phénomène d’exclusion numérique est aggravé par la dématérialisation des services publics. Plus de 8 millions de Français (de plus de 12 ans) n’ont pas d’accès à la Toile à leur domicile, selon l’édition 2016 du baromètre numérique du Crédoc . Parmi eux, des gens dans une grande précarité financière. Telle Lamia, sans emploi, qui vit avec un budget très serré. Mais aussi beaucoup d’actifs, peu ou pas diplômés, aux revenus limités. Et des bataillons de seniors de plus de 70 ans effrayés par la technologie, effet de génération oblige.
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« C’est grâce au foyer que ma vie va bien » : « L’ASE a vu ma détresse ». Quand une assistante sociale chargée de la protection de l’enfance l’a appelée, cette mère n’a pas compris qu’on voulait lui parler de sa propre fille. « Je suis tombée des nues », se souvient Aline, 47 ans (tous les prénoms ont été modifiés). Sonia a 13 ans à l’époque. C’est la conseillère principale d’éducation du collège qui a envoyé une information préoccupante à son sujet au département du Val-de-Marne, responsable de l’Aide sociale à l’enfance. « Cette femme, je l’ai détestée sur le coup, mais maintenant je la remercie, témoigne Sonia, aujourd’hui âgée de 22 ans, qui poursuit des études d’infirmière. C’est grâce au foyer que ma vie va bien. »
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Un plan pour lutter contre les violences faites aux enfants : « Sortir les violences faites aux enfants de l’invisible et de l’indicible. » Tel est l’objectif de la ministre des familles Laurence Rossignol, qui annonce aujourd’hui, le premier plan interministériel consacré à ce sujet. « Les violences faites aux femmes sont sorties de l’invisibilité, avait-elle expliqué lors de ses vœux, le 23 janvier. Ce n’est pas le cas des violences exercées sur les enfants. Elles ne viennent nous bouleverser que lorsqu’un drame se produit. Les voisins ne disent rien, puis organisent des marches blanches. Il faut sortir de l’idée que faire un signalement serait faire de la délation. Si un enfant est en souffrance, notre devoir à tous est de l’aider. »
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- Un festival sur le « bien vivre à domicile » à Alençon : « L’idée a émergé récemment, au mois de novembre 2016. Au départ, on partait sur une journée mais on a remarqué que beaucoup de professionnels souhaitaient participer à l’événement ». En ouverture du festival, un documentaire de Paul Vannier, ancien assistant social en conseil départemental, sera projeté à l’IUT. Le court-métrage Odette et Alzheimer retrace le parcours d’une octogénaire atteinte de la maladie, de son quotidien à la maison à son transfert en maison de retraite spécialisée.