l’enfance effacée des orphelins de féminicides / Sur les pas d’une éducatrice de rue… / Le Maroc encadre les métiers du travail social

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L’enfance effacée des orphelins de féminicides

En 2018, 82 enfants ont perdu leurs parents à la suite d’un homicide conjugal. Près de 60 d’entre eux étaient présents lors des faits, mais la plupart ne font l’objet d’aucun suivi précise le journal Le Monde En Seine-Saint-Denis, un protocole unique en France prend en charge ces victimes depuis cinq ans.

Pierre Mansat, journaliste a recueilli dans son article une série de témoignages écrits et racontés par des enfants et des adlolescents témoins des meurtres. Il cite ausssi  Karen Sadlier, docteure en psychologie clinique, «Il y a quelques années, on connaissait le nombre de portables volés mais pas le nombre de femmes tuées» dit-elle. Désormais, le décompte morbide noircit régulièrement les colonnes des journaux : 121 femmes tuées en 2018, 137 depuis le début de l’année, selon le collectif Féminicides par compagnon ou ex.

Une mesure phare concernant les enfants avait été annoncée dès l’ouverture du Grenelle contre les violences conjugales : la suspension,  de l’autorité parentale en cas d’homicide conjugal dès la phase d’enquête. Les groupes de travail mis sur pied dans le cadre de cette concertation, qui s’est achèvée lundi proposent également de décharger les descendants de leur obligation alimentaire envers le parent condamné pour homicide conjugal, et « d’aligner le statut de l’enfant témoin sur celui de l’enfant victime » de violences. (lire ‘article du Monde) (pour les non abonnés sachez que l’article complet est en ligne sur le blog intitulé  » Pierre Mansat et les Alternatives)

Sur les pas d’une éducatrice de rue à Thonon-les-Bains

Voilà un reportage sympa qui nous est présenté par la journaliste Amélie Lecoyer qui a suivi durant quelques heures, une éducatrice de rue dans les quartiers Est de Thonon les Bains. « Une profession où l’on est amenée à jouer plusieurs rôles dans une seule journée : assistante sociale, grande sœur, maman et même taxi ». Un travail de longue haleine précise-telle

Aline Pagani fait partie des six éducateurs de rue qui sillonnent, quotidiennement les quartiers de la ville. Elle s’inquiète face à l’absence de certains jeunes qu’elle accompagne puis « elle aperçoit Derya, 17 ans et déscolarisée. Elle lui donne rendez-vous en vue de son inscription à la Mission locale. Tout sourire, la jeune fille assure qu’elle viendra. Une autre connaissance de l’éducatrice arrive sur son vélo : «Ah mais c’est Ali ! Ça va ? Et tes cousins ? Le LEP, ça se passe bien ? C’est sûr ?»..(lire le reportage du journal « Le Messager »)

Au Maroc, le gouvernement encadre les métiers de travail social

Ce pays vient d’adopter un projet de loi portant organisation du métier des travaux sociaux. Selon les termes de ce texte, est travailleur social toute personne exerçant, professionnellement, des interventions au profit d’un individu ou d’un groupe d’individus, afin de fournir une assistance sociale ou des services de qualification, de soutien, de protection ou d’intégration des individus. Les travailleurs sociaux doivent être titulaires d’un des certificats ou diplômes dont la liste de spécialité est définie par un texte organique

Cette loi oblige les travailleurs sociaux à adhérer à une association professionnelle, qui veille à garantir l’exercice légal de ce métier, à les représenter auprès des administrations et à contribuer à l’encadrement et à la qualification de la profession ainsi qu’à renforcer les capacités des travailleurs sociaux.  Intéressant non ?  (lire l’article du journal média 24)

Violences conjugales : pourquoi la fin du secret médical fait débat ?

J’abordais ce point il y a 2 jours et il reste d’actualité. Au ministère des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn reste très prudente sur ce sujet. Le Figaro explique que la levée du secret médical inquiète. Le journal indique que « La ministre est d’accord pour réfléchir à cette dérogation, mais elle est opposée à une levée automatique du secret médical si le médecin suspecte des violences. Certaines femmes risqueraient de ne plus vouloir se confier à leur médecin », indique-t-on au ministère de la Santé, avant de mettre en garde contre «une fausse bonne idée». «Rien ne se fera sans l’Ordre des médecins», rassure également le cabinet d’Agnès Buzyn.

France 3 Bourgone a interrogé 3 acteurs de la protection des femmes : un médecin, un procureur et une militante d’association de lutte contre les violences faites aux femmes. Paradoxe : le médecin et le magistrat sont plutôt favorables à la levée du secret et c’est la militante de la cause des femmes qui est réservée voire opposée.. Elle s’en explique très bien …

et aussi

Accueillir les migrants, rien n’est facile mais tout est possible

Coup de chapeau à Stéphanie Brossard formatrice en travail social engagée dans la réseau éducation sans frontières (RESF) vient d’écrire un livre plein d’espoir qui fait état de ce qu’il est aujourd’hui possible de faire en matière d’accueil. Le journal La Nouvelle République nous raconte son parcours. La région de Tours a la réputation d’être une terre d’accueil grâce à un imortant réseau de militants. Agir pour Stéphanie est devenu au fil du temps une nécessité.

Pour raconter, pour essayer de comprendre aussi. Elle a accueili un jeune migrant et raconte son histoire. L’idée des parrainages républicains fait son chemin dans sa tête et elle passe à l’acte en accueillant un jeune soudanais. Un bel exemple d’intégration mais aussi de combat car les démarches administratives ne sont pas faciles. Bravo à elle et à ses compatriotes qui ont su passer à l’action, ce qui, reconnaissons-le est loin d’être évident (lire l’article de La Nouvelle République)

et encore…

 

photo Kat Jayne  Kat Jayne sur pexels.com

sélection des articles réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre

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