Le travail des éducs spé est très mal rémunéré (mais ça pourrait s’arranger)
le magazine Slate.fr s’intéresse à la situation actuelle des éducateurs « Indispensable et pourtant peu (re)connu par le grand public ». Les éducateurs serait prisonniers d’une image sacrificielle entretenue par la profession elle-même. Les clichés ont la vie dure : la journaliste Elsa Gambin écrit : « Le barbu caféinomane qui papote avec des primo-délinquants, lui, il intéresse nettement moins de monde. Bon, d’accord, reconnaît-on, il faut bien des gens pour s’occuper des personnes en situation de handicap, ce n’est pas de leur faute si elles sont handicapées. Mais les autres, les «cas’soc’», les jeunes de foyer, ça coûte beaucoup à l’État, tout de même ». la journaliste reprend aussi les propos de Jacques Queudet, ancien éducateur et formateur en travail social : «C’est l’histoire du “sale boulot”… Les éducs sont chargés de prendre en charge ce qui pose souci à la société, ceux qu’on ne veut pas voir.» Avec une « faible rémunération, et un engagement maximum » il n’est pas étonnant qu’il y ait une crise des vocations (lire l’article de slate.fr)
Les commerçants solidaires créent un numéro vert pour les sans-abri
Le Carillon devient réseau national : « Après trois ans d’existence et un réseau de plus de 700 commerçants solidaires désormais présent dans 7 villes en France, notre objectif aujourd’hui est de multiplier notre impact auprès des personnes sans domicile, afin de lutter davantage contre leur exclusion ». expliquent les promoteurs du Carillon. « Nous avons souhaité créer un numéro vert, libre et gratuit, valable dans toute la France pour encourager un maximum de personnes à pousser la porte des commerçants et à utiliser les services offerts, qui sont avant tout des prétextes à la création de lien social. C’est pour cette raison que cette campagne d’information nationale s’adresse directement au SDF et utilise les supports qui leur sont familiers ». Les commerçants solidaires se trouvent dans les villes de Paris, Marseille, Nantes, Lyon, Lille, Bordeaux, Strasbourg,
leur numéro vert est le 0800 94 88 11
Les missions locales dans le collimateur du gouvernement ?
France Inter pose la question : Le gouvernement veut-il fusionner les missions locales, ces structures associatives dédiées à l’insertion des jeunes, avec Pôle Emploi ? Une note émanant des services du Premier ministre, qui a récemment fuité, propose d’expérimenter un rapprochement, pouvant aller jusqu’à une mise sous tutelle. Pour plus d’efficacité. Ce qui met en colère l’Union Nationale des Missions Locales : Ici on fait de l’accompagnement professionnel mais aussi personnel ! Même si Pôle Emploi est perçu comme un partenaire important de la mission locale par les salariés, force est de constater que certains jeunes sont arrivés ici déçus précise le reportage d’Inter. » J’avais le sentiment d’être un numéro à Pôle Emploi. Ici on est considéré comme des personnes. Le suivi est plus intense, alors ça avance forcément plus vite à la mission locale ».
photo : gratisography
sélection des articles réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre