« On met des pansements » Après 5 ans comme famille d’accueil, elle envisage de raccrocher…
« Moi je suis au travail en permanence ». « …/… le mot « épuisement » vient spontanément à la bouche d’Isabelle. A 57 ans, cette assistante familiale aux traits fins et aux yeux rieurs a décidé de mettre fin à son activité ». FranceTVInfo a recueilli le témoignage de cette assistante familiale arrivée dans la profession après de multiples expériences : « Il a suffi d’une « petite graine » plantée dans son esprit par un ami artiste, lui-même enfant placé, pour lui donner l’envie d’aider. Pour réaliser ce projet, Isabelle a attendu que sa fille aînée ait quitté le domicile et que sa cadette soit âgée de 15 ans ».
Elle aborde aussi une question un peu tabou. Celle de la motivation cachée. Pour elle « Les gens font ce travail pour de très mauvaises raisons parfois, comme l’argent, le fait de rester chez eux ou parce qu’ils ne trouvent pas de travail ailleurs. Je pense même que c’est plus de la moitié des assistants familiaux que j’ai rencontrés ».
« On met des pansements… On continue à être des rustines », lâche celle qui imaginait davantage d’accompagnement pour gérer les situations sensibles auxquelles elle est exposée. Les derniers placements l’ont d’ailleurs chamboulée : « Ce que vous affrontez, c’est sans anesthésie et j’ai perdu une forme d’insouciance », confie-t-elle, la voix cassée par l’émotion. « C’est cette réalité que l’on ne voit pas et qui peut être super sombre, super glauque », avoue-t-elle, sans s’attarder davantage sur les cas de ces mineurs isolés ou handicapés, aux histoires de vie tragiques ». lire le reportage de FranceTvInfo signé Marion Bothorel (journaliste) et Yann Thompson (photographe)
TSA devient le Média Social
Avec une photo sympa des journalistes et rédacteurs du média qui a fait le choix d’assumer le choix de la spécialisation. Une équipe rédactionnelle de choc avec de belles signatures qui ont déjà fait leurs preuves..
De gauche à droite, au 1er rang : Marion Léotoing, Virginie Fleury, Linda Daovannary, Benjamin Leneveut, Anne Simonot, Adélia Da Silva ; derrière : Noël Bouttier, Olivier Bonnin, Marie-Hélène Khouri, Jérémy Martin, Noémie Colomb – Photo : © Régis Grman
Seul regret, la disparition du numéro papier car désormais tout passe pas l’internet. Or rien ne vaut à mon avis l’édition papier qui s’expose dans les CDI et lieux de passage des centres de formation. Je suis sans aucun doute « ancienne école » celle qui regarde les outils numériques comme certes utiles mais ne devant pas remplacer le papier. Bon ceci dit, longue vie au Média Social en lui souhaitant de toujours rester en phase avec les préoccupations du terrain.
Le gouvernement veut récupérer la liste des réfugiés et demandeurs d’asile hébergés par le 115
RMC et BFM TV sont très clairs : l’instruction interministérielle portée par Christophe Castaner et Jacqueline Gourault veut permettre de mieux accompagner les demandeurs d’asiles et les réfugiés. Mais le gouvernement veut aussi en profiter pour préparer les expulsions de sans papiers. C’est bien ce 2ème objectif qui remet en cause le principe d’inconditionnalité de l’accueil. En effet les déboutés du droit d’asile n’iront pas vers structures d’hébergement tout simplement par crainte d’être expulsés. Le résultat aura pour effet le contraire de l’objectif premier annoncé et favoriser la clandestinité des déboutés des demandes d’asile (lire l’article BFM-RMC)
et aussi
Sims 4 : la protection de l’enfance intervient dans un jeu vidéo
Jusqu’où va-t-on aller ? La maltraitance à enfant devient virtuelle avec le jeu en ligne Sims qui, dans une nouvelle version, serait rempli de défauts qui provoquent l’intervention d’une « assistante sociale qui vient retirer les enfants ». Les représentations ont la vie dure à l’image de cet article : « Au fil des itérations, les amateurs de la franchise ont pu faire la connaissance du PNJ connu comme l’assistante sociale, qui vient sonner à la porte de votre foyer si les besoins de vos enfants, ou animaux, ne sont pas comblés.
Dans les Sims 4, personne ne viendra vous rendre visite. Néanmoins, la garde des enfants vous sera retirée si vos bambins sont trop malheureux et le message suivant vous préviendra : « En raison d’une négligence grave, [nom de l’enfant] vous est retiré pour sa sécurité. Vous devriez peut-être envisager un poisson rouge avant de vous lancer à nouveau dans la parentalité. » (lire l’article)
La sélection des articles a été réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre
Photo : Pixabay
2 réponses
Bonjour l’article du figaro sur « le le Conseil constitutionnel abolit le «délit de solidarité » qui tourne sur les réseaux est ancien, il date de 2018 :
Migrants : le Conseil constitutionnel abolit le «délit de solidarité» Par Paule Gonzalès Mis à jour le 06/07/2018 à 11:30 Publié le 06/07/2018 à 10:09
Cdt
merci de votre message. J’ai rectifié en conséquence et supprimé cette info effectivement bien ancienne