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La réforme des minima sociaux avance / Familles d’accueil : un problème de vocation ? / Santé des migrants : l’académie de médecine inquiète

La réforme des minima sociaux avance masquée par le « feuilleton » des retraites

« Jamais l’allocation adultes handicapés ne sera transformée, diluée, supprimée au bénéfice du revenu universel d’activité », a affirmé Emmanuel Macron, le 11 février. En coulisse, cette annonce tout à trac a fait grincer des dents : « Ce retrait de l’AAH, pour acheter la paix sociale, n’a pas été discuté avec l’administration en charge de la concertation sur le RUA, qui était furibarde » De fait, les simulations faites aux différents acteurs présentaient jusqu’à très récemment encore l’intégration de l’AAH.

Bien informée, la journaliste Mathilde Goanec propose là un article particulièrement complet et documenté qui aborde de multiples aspects du projet de réforme.

Le départ d’Olivier Noblecourt de la tête de la délégation interministérielle de lutte contre la pauvreté  n’a pas non plus été interprété comme un signe positif écrit-elle. « Malgré les désaccords, l’homme était respecté pour sa connaissance des enjeux du monde associatif et de la cohésion sociale ».

« De quoi craindre que personne ne souhaite porter politiquement cette réforme d’ampleur et que les arbitrages soient rendus in fine par l’Élysée, comme dans le cas de l’AAH. Et comme pour les retraites, certains tablent sur l’hypothèse de la présentation fin 2020 aux parlementaires d’un texte à trous, servi par une simple loi cadre, dont les détails seraient réglés par décrets ou par ordonnances ».

Mais Pas d’entourloupes, pas de chausse-trapes, les éventualités seront toutes sur la table, souligne de son coté Fabrice Lenglart : « L’ensemble des documents qui servent dans cette concertation sont mis en ligne, donc consultables par n’importe quel citoyen. L’effort de transparence est conséquent et, je pense, inédit pour un projet de réforme de cette ampleur. » (lire l’article de Médiapart)

Familles d’accueil, comment susciter des vocations ?

C’est la question que pose le journal La Croix à l’occasion de la concertation lancée par le gouvernement sur le métier des assistants familiaux, ou familles d’accueil, qui accueillent chez eux des jeunes placés par l’Aide sociale à l’enfance.

Les assistants familiaux sont à la fois plébiscités et trop peu nombreux. D’où la nécessité de susciter des vocations. Pour tenter d’y parvenir, le ministre a fixé quatre axes de réflexion qui devront aboutir à une série de propositions concrètes en septembre.

Parmi les chantiers ouverts, figurent tout d’abord la formation et la rémunération, mais la formation est aussi souvent pointée du doigt, alors que le profil des enfants est de plus en plus complexe.

Aujourd’hui, les assistants familiaux ont du mal à se faire une place parmi tous les professionnels qui gravitent autour de l’enfant placé. Alors qu’ils sont avec lui à longueur de journée et l’élèvent, ils ne sont pas systématiquement entendus par le juge dans les décisions qui concernent l’enfant. (lire l’article de la Croix)

Troubles mentaux, accès aux droits… L’Académie de médecine alerte sur la situation des migrants

L’académie de Médecine demande aux pouvoirs publics de mettre en place des examens médicaux et des accès aux soins dès l’arrivée des migrants, en situation régulière ou non. Ouest France diffuse un article de l’AFP qui a consulté en avant première un rapport de l’accadémie.

La situation des étrangers arrivant en France est préoccupante […] compte tenu de la précarité des conditions de vie et d’hébergement, du manque cruel d’hygiène et d’un retard à l’accès aux droits, a souligné l’instance. Elle  dénonce tous les obstacles qui provoquent, involontairement ou non, le retard à l’accès ou même l’absence de soins.

Chez les mineurs, les pathologies sont même comparables à celles observées chez les sans-domicile, alertent les auteurs du rapport. L’Académie recommande d’ailleurs de réaffecter au ministère de la Santé plusieurs prérogatives concernant les migrants désormais dévolues au ministère de l’Intérieur Elle s’interroge à ce sujet de la réelle indépendance des médecins intervenant au ministère de l’Intérieur. (lire l’article de l’AFP publié par Ouest France)

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Photo : Pixabay

Sélection des articles réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre que je remercie ici.

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Une réponse

  1. Encore une fois, on ne parle pas des familles d’ accueil , elles ne font pas partie de l équipe éducative des enfants au sein de l ASE et c est bien dommage , on nous concerte très rarement , bien souvent nous accueillons les enfants s en savoir le pourquoi du placement, on fait notre travail à l aveugle et cela doit changer s en nous l ASE ne serait rien .

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