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La lutte contre la fraude à la CAF s'intensifie.. Nord : les suspensions RSA se multiplient.. Le fiasco des actions de déradicalisation..

  • Fraudes à la Caf : 90% des bénéficiaires contrôlés sans le savoir : La Caf intensifie sa chasse aux fraudeurs avec toujours plus de contrôles. En 2016, 7,2 millions d’allocataires ont été contrôlés, soit 56% des bénéficiaires. Si la majorité des contrôles se fait par téléphone, la majorité se fait dans l’ombre. Des agents vérifient en effet les dossiers des allocataires, notamment si le revenu des déclarés est crédible. Des vérifications si discrètes qu’il est impossible de savoir si l’on a déjà été contrôlés.
  • Jean, amputé d’une partie de son RSA : «Ils viennent faire ch… les pauvres». « Depuis plusieurs mois, il n’était pas passé ouvrir sa boîte aux lettres « à cause de problèmes de santé ». Le département lui reproche de ne pas être en règle auprès de Pôle emploi. La première sanction tombe. Pis : Jean découvre, dans un second courrier, qu’il passe en commission pluridisciplinaire le lendemain. Cette fois, il risque la radiation. Le grand gaillard tremble comme une feuille morte. Lucie, sa référente au Secours populaire, commence par lui tirer les oreilles. « Il faut ramasser son courrier ré-gu-liè-re-ment !». « Quelques coups de téléphone et la situation se démêle. Jean, réinscrit à Pôle emploi, échappe au couperet de la radiation. Soulagé, il ne décolère pas : «Ils viennent faire ch… les pauvres mais, à côté de ça, on laisse Penelope Fillon se goinfrer d’argent public…»
  • «A ce stade, la déradicalisation est un véritable fiasco». « Ce que nous avons découvert est quelque peu déroutant parce qu’inattendu. L’impression générale est que les pouvoirs publics, pressés de rassurer la population, ont débloqué beaucoup d’argent pour mettre en œuvre cette «déradicalisation». Mais le résultat n’est pas assez sérieux et confine au bricolage. Une bonne partie des associations et des structures subventionnées n’ont pas les compétences pour investir ce sujet. On peut parler d’un relatif fiasco ».
  • Dans les Hauts-de-Seine, les PMI redoutent une mort subite : Le département le plus riche de France projette de déconventionner les structures de santé préventives destinées aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 6 ans. Les professionnels du secteur s’organisent pour éviter la casse de ce service public. Dans les PMI départementales, l’idée est également d’inciter les patients qui le peuvent à se retourner vers la médecine de ville pour ne réserver la PMI qu’aux plus pauvres. Première conséquence : l’engorgement s’accentue. « Faute de PMI pour assurer le suivi de base comme les vaccins, les médecins de ville se retrouvent débordés par de simples consultations de suivi et doivent refuser des enfants malades », s’agace le Dr Titti-Dingong, pédiatre en médecine libérale dans la ville

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  • « L’Angleterre, il faut que t’oublies« . Fin octobre, les quelques 6 500 habitant-es de la jungle de Calais furent évacué-es par bus dans 280 Centre d’Accueil et d’Orientation dispatchées dans toute la France. Aux mineur-es voulant rejoindre leur famille en Angleterre, gouvernements français et britanniques ont promis un passage rapide de l’autre côté de la Manche après simple étude du dossier. Rétention d’information, pression, isolement… Comme nous le décrit une personne ayant travaillé un mois dans un CAOMI (MI pour mineur·es isolé·es) d’Ariège, la réalité est toute autre.

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