Didier Dubasque

la France compte près de 9 millions de pauvres / Marseille : mouvement de colère des « AS » de secteur / Cancer : pour mieux gérer « la vie d’après »

Dix ans après la crise, la France compte près de 9 millions de pauvres

Selon une première estimation de l’Insee, la pauvreté et les inégalités seraient restées stables en 2017 malgré une croissance économique robuste. L’embellie n’a pas permis de réduire le nombre de pauvres en France alors que la croissance s’essouffle déjà cette année. Pour expliquer cette stagnation de la pauvreté, les économistes de l’Insee avancent deux principaux facteurs. La baisse des aides au logement de 5 euros par mois, décidée par le gouvernement d’Édouard Philippe en 2017, a clairement « pénalisé les ménages les plus modestes. » Et les choses ne devraient pas s’arranger. Dans son projet de loi de finances en 2019, le gouvernement a prévu de faire des économies très importantes (900 millions d’euros) sur les aides personnelles au logement (APL). Ce qui pourrait encore aggraver la situation des foyers les plus pauvres. (Lire l’article de la Tribune)

Bouches du Rhône : Vers une grève massive dans les Maisons Départementales de la Solidarité

«C’est terrible, la semaine dernière, faute de solution à 23h, une assistante sociale est allée jusqu’à emmener un petit à la maison», dénonce Valérie Marque, responsable CGT au conseil départemental. Un élément déclencheur. En grève depuis lundi, les assistantes sociales et éducateurs de la MDS Belle de Mai ont reconduit leur mouvement : « Comment pourrait-on reprendre dans ces conditions ?, interroge une assistante sociale. On est à la recherche de matelas à installer dans le couloir des foyers pour pouvoir respecter des mises à l’abri d’enfants ordonnées par le juge. » à la Belle de Mai, les 9 salariés du service famille-enfance en sont entre « 35 et 52 heures supplémentaires par mois », pour la seule MDS Belle de Mai c’est l’équivalent de deux postes à temps plein. » le journal La Marseillaise explique que 17 enfants sous ordonnance de placement ont été laissés sans solution en une semaine à la Maison départementale de la solidarité (MDS). Démarrée le 1er octobre, la grève de ces travailleurs sociaux s’étend à tout le département depuis hier 11 octobre. (lire l’article du journal  la Marseillaise)

Assistante sociale. Pour mieux gérer la vie d’après

Le journal le Télégramme (Brest) est allé interroger Carole Bernard, assistante sociale qui intervient auprès des personnes atteintes d’un cancer. En effet « Avec un cancer, c’est toute une vie qui bascule. Confronté à la maladie, le patient doit aussi faire face aux incidences sur sa vie professionnelle, familiale et sociale ». Elle explique le contenu de son travail mais précise qu’elle  n’a plus le temps de faire des visites à domicile. « Je ne suis pas esthéticienne, ni psychologue, mais c’est souvent dans mon bureau que toutes les angoisses se déversent. Face à tous les questionnements, j’ai été obligée de me spécialiser pour y répondre ». (Lire l’article du télégramme)

et aussi

Une travailleuse sociale entre au gouvernement…   espagnol

Olivier Bonnin raconte pour le guide familial le parcours exemplaire d’Ana Isabel Lima Fernández. Elle a été nommée secrétaire d’Etat, pour les questions sociales, par le gouvernement de Pedro Sánchez. Jusqu’ici présidente de la Fédération européenne des travailleurs sociaux, (IFSW) elle fait la fierté de nombre de ses collègues. (Elle était venue rendre visite à l’Association nationale des assistants de service social (ANAS), à Paris, en novembre 2017, pour exposer le programme de travail de l’IFSW). Bien logiquement, la Fédération Internationale s’est réjouie de cette nomination, qui « met en lumière l’impact et la pertinence de la profession pour des postes de responsabilité et pour la prise de décision dans les politiques publiques ». (Lire l’article)

Odieux : « Une fillette de deux ans comparaît seule dans un tribunal américain ».

Accompagnée par un assistant social intervenant en centre de rétention, l’enfant a été auditionné par un juge qui lui a signifié son expulsion au Honduras où des membres de sa famille souhaitent la récupérer. Mais « elle est loin d’être un cas isolé : de nombreux enfants migrants sont arrachés à leurs parents et vivent un véritable traumatisme depuis le durcissement de la politique migratoire de Donald Trump ».

enfant expusée

C’est Le New York Time en espagnol qui relate cette histoire. La petite Fernanda Jacqueline Davila a été séparée de sa grand mère qui souhaitait lui donner une vie plus digne aux Etats Unis. Au final la fillette de deux ans a été séparée de force de sa mamie et a été placée dans un centre de détention pour enfants migrants. Elle retournera au Honduras son pays d’origine. Le journal  l’Est Républicain a repris cette information et l’a diffusée dans sa rubrique des faits divers.

 

Revue de presse et sélection des articles réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre

Photo : pixabay

 

Partager

Articles liés :

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Catégories
Tous les sujets
%d blogueurs aiment cette page :