La Fédération Internationale du Travail Social vient de publier un communiqué de l’union israélienne des travailleurs sociaux. celui ci propose que les associations professionnelles de travailleurs sociaux israéliens et palestiniens se réunissent afin de reconstruire un processus de confiance mutuelle permettant de travailler ensemble.
En voici la traduction :
« La guerre est toujours horrible et chacune des parties est perdante.
Les travailleurs sociaux créent rarement les situations dans lesquelles ils interviennent; nous intervenons face aux besoin des personnes à un moment donné. En Israël, les travailleurs sociaux travaillent jour et nuit pour aider les victimes des roquettes, lancées par l’organisation terroriste du Hamas, sur Israël. Nous sommes certains que les travailleurs sociaux dans la bande de Gaza travaillent jour et nuit pour soulager la souffrance des civils de Gaza et aident les victimes. En tant que travailleurs sociaux, nous devons promouvoir la résilience et de fournir aux personnes les moyens leur permettant d’avoir la force de surmonter ces moments traumatiques de sorte qu’ils soient en mesure de retrouver un fonctionnement normal dès que possible après la cessation des hostilités.
Le 10 aout a connu le premier cessez-le feu qui semble tenir, après un mois de combats et des tirs de roquettes. Toutes les troupes israéliennes se sont retirées de la bande de Gaza. Les parties en conflit ont, enfin, la capacité de négocier sur un accord de cessez-le-long terme. l’ Union Israélienne des travailleurs sociaux espère vivement que ce [ce 10 aout] sera le premier jour d’une période de calme permanent des deux côtés de la frontière et mènera à la reconstruction des infrastructures endommagées, au retour à la vie normale de tous ceux qui ont été déplacés dans les combats et à une longue période de croissance économique pour les Palestiniens et les Israéliens.
Nous espérons que ce sera un premier pas vers une paix globale qui apportera des réponses aux peuples des deux Etats avec la fin des cycles destructeurs de la violence. Il s’agit de permettre à tous les citoyens de la région de vivre dans la dignité et l’autodétermination.
La réalisation de cet objectif exige que toutes les parties reconnaissent les droits fondamentaux des autres. il nécessite l’acceptation de solutions. Il doit s’instaurer le développement d’un respect mutuel et de la confiance qui fait défaut aujourd’hui. En conséquence, nous demandons à la PUSWP (Palestinian Union of Social Workers and Psychologists), nos homologues palestiniens, d’ouvrir avec nous le dialogue, ce qui facilitera les réunions sur des questions professionnelles. Il s’agit d’engager le processus de construction de la confiance et la compréhension entre israéliens et palestiniens.
Nous appelons les Israéliens et les dirigeants politiques palestiniens à parvenir à un accord de paix visant à promouvoir le processus de la démocratie dans la région afin de permettre aux palestiniens et aux israéliens de vivre en paix avec liberté et dignité. »