- RSA : le dada de la droite qui demande des comptes. Le Sénat examinait hier en séance publique une proposition de loi présentée par Éric Doligé (photo) visant à « améliorer l’accès aux droits et à lutter contre la fraude sociale». Ce texte prévoit notamment de conditionner l’attribution d’aides associée au RSA (mais pas le RSA lui-même – ce serait illégal -) à la réalisation d’heures d’intérêt général. Plusieurs associations de réinsertion sociale (ATD Quart monde, Secours Catholique, Emmaüs et la Fnars) ont appelé les sénateurs à ne pas « sombrer dans la démagogie » et à « se concentrer sur les véritables enjeux de lutte contre la pauvreté tels que la réduction du non-recours aux droits » (proche de 30% pour le RSA). La fraude au RSA reste restreinte avec par exemple « Une quarantaine d’irrégularités sur 20.000 bénéficiaires » Soit, environ 0,2% de fraudeurs parmi les bénéficiaires du RSA dans le Haut-Rhin. Or La droite a fait de la lutte contre la fraude une de ses marottes. Pas la lutte contre la fraude fiscale, (là où il y aurait soixante dix milliards d’euros à récupérer), mais la fraude aux prestations sociales, en particulier celle aux RSA. mais ce n’est pas tout…
- Contre la fraude sociale, des sénateurs songent aussi à une carte vitale biométrique : Or les organismes de sécurité sociale peuvent déjà obtenir des Fournisseurs d’Accès Internet et des autres opérateurs les données de facturation et techniques : lieu de connexion, date, heure, identifiant dont le numéro téléphone ou l’adresse IP, la référence du terminal du contrat, l’adresse de l’abonné, ou les coordonnées bancaires.. Certains sénateurs dénoncent une véritable « Chasse aux pauvres »
- RSA et lutte contre la fraude sociale: le sénat se trompe de combat ! « Les associations de lutte contre l’exclusion, qui accueillent, accompagnent et emploient des personnes en situation de précarité, constatent chaque jour les conséquences délétères de la stigmatisation dont elles font l’objet dans le débat public ».
et aussi
- Un pistolet dans la poche pour son rendez-vous avec l’assistante sociale. « Il a dit que s’il revoyait ses anciens collègues de travail, il les buterait, se souviendra la jeune femme lorsqu’elle racontera son rendez-vous à sa supérieure. Il a montré le pistolet dans sa poche, mais a précisé qu’il ne me voulait pas de mal.» Malgré la situation, l’assistante sociale garde son calme, appelle le psychiatre de Raymond, et passe une heure en entretien avec lui.
- Nantes :une assistante sociale en visite à domicile découvre un véritable arsenal : Afin de préparer le retour à domicile du vieil homme actuellement hospitalisé, une assistante sociale s’est rendue sur place. C’est alors que, dans le logement, elle a constaté la présence d’un véritable arsenal ! Elle a alors averti la police.