- L’effarant témoignage d’enseignants confrontés à la misère de leurs élèves : Des enfants sans chaussettes l’hiver, qui dorment dans des squats, ne mangent pas à leur faim… Un rapport dévoilé hier raconte la détresse à laquelle sont souvent confrontés les professeurs. « des enfants ont faim et l’expriment spontanément ou se manifestent par des vols réguliers de goûters ». L’école est à leurs yeux le service de proximité en capacité de leur fournir une aide adaptée. Ils n’osent pas ou plus pousser la porte du service social car il y a trop souvent des craintes (dues à une méconnaissance de ce service): placement des enfants, expulsion…»
- Pour l’avenir du travail social : manifestation à Paris avec Avenir éducs. « Le 8 septembre, un grand rassemblement contre la ré architecture des métiers est notre chance de permettre aux professionnel(le)s, étudiant(e)s, formateurs et chercheurs de réfléchir ensemble au travail social de demain ! »
- Mayotte a, enfin, son antenne de l’Institut Régional du Travail Social (IRTS) : un beau reportage photos ! « Tous les participants sont unanimes pour affirmer que » c’est une véritable révolution pour Mayotte parce que jusqu’ ici, on envoyait les étudiants se former à l’extérieur et cela coûtait très cher au département. Il ne faut pas non plus négliger le fait que les étudiants sont fiers et heureux de suivre une formation qualifiante et diplômante de qualité sur leur propre île. Cerise sur le gâteau : tous les diplômés ont la certitude de trouver pratiquement un emploi à la sortie de leurs études. »
- Comment les réseaux sociaux influencent les premières relations amoureuses chez les adolescents : (Belgique) « Les nouvelles technologies renforcent la dépendance, la surveillance et le contrôle de l’autre », explique David Plisnier, assistant social au Centre de Planning familial des Femmes prévoyantes socialistes (FPS) de Soignies – réseau Solidaris. « Les jeunes en couple communiquent par les réseaux sociaux et tous les nouveaux moyens de communication. Ils peuvent s’envoyer 100 à 200 messages par jour, entre autres pour savoir avec qui l’autre se trouve », ajoute Aurore Arnould, psychothérapeute. « Cette dépendance en couple a toujours existé, l’adolescence étant une période de la vie où l’on s’attache très fort, notamment pour se détacher de ses parents. »
et aussi
- 22 pompes pour sensibiliser sur le syndrome de stress post-traumatique : L’idée est de communiquer sur une pathologie que les militaires considèrent encore comme « honteuse » car, dans l’armée, on cultive la virilité, le fait d’armes, le courage, le dépassement de soi… et ce type de trouble, qui entraîne notamment des épisodes dépressifs, peut être assimilé à une faiblesse. Certains n’ont simplement pas conscience de leur état ou sont dans le déni. Une assistante sociale intervient également afin de recoller les morceaux dans la sphère familiale qui, souvent, souffre beaucoup.
Photo credit: Alexandra Zakharova via VisualHunt