Un constat revient fréquemment : nous ne donnons pas assez à voir de ce que font nos institutions et par là même les travailleurs sociaux… Pour y remédier il est nécessaire de proposer sur la toile des sites Internet adaptés au public… Pourquoi et comment ?
La présentation officielle du nouveau site de l’AAE44, l’association d’action éducative en Loire Atlantique, est pour moi l’occasion de vous encourager à suivre la même voie. Donnons à voir de notre travail même si cela n’est pas simple du tout. En effet la majorité des associations de protection de l’enfance travaillent dans la discrétion. Il ne s’agit pas donc pas de proposer une vitrine mais bien de donner à voir vos façons de travailler, les valeurs et l’organisation de votre structure. Quand on prépare un site qui présente tout cela, rien ne vaut un travail collectif de formalisation. Pour cela il faut être accompagné par un professionnel, un « web designer » qui aura ce regard extérieur nécessaire quand on veut mieux communiquer.
L’AAE était confrontée ainsi à un triple défi :
– Disposer d’un financement suffisant (Pour un site internet conséquent avec du contenu, il faut compter entre 3 à 6.000 euros actuellement. Or les tutelles ne financent pas ce type de réalisation à l’heure où les budgets sont de plus en plus contraints.
– Rechercher et surtout trouver les bonnes compétences. En effet un bon technicien ne suffit pas : Il est nécessaire que le web-designer qui vous accompagne connaisse à minima les réalités du travail social et de ses contraintes. En mesure les enjeux et sait s’adapter. On ne construit pas un site internet qui traite de travail social comme celui d’une agence immobilière ou de voyage…
– Faire oeuvre collective. Un site justifie un travail en commissions au regard de la multitude de points qui sont abordés. La construction d’un site, s’il fait consensus est aussi un outil de reconnaissance des équipes de travailleurs sociaux mais aussi des secrétariats de tout le personnel qui contribue à la bonne marche de votre structure. N’oublions pas les bénévoles et les administrateurs qui contribuent eux aussi à la réussite de votre action.
2 autres « challenges » sont à prendre en compte :
Le premier porte sur notre langage. Notre vocabulaire est technique : il y a nécessité de réécrire ce que nous voulons dire : trouver les mots justes et être compris nécessitent du dialogue et d’accepter certains compromis. Je ne m’étendrais pas sur le sujet, c’est un « grand classique » en travail social.
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Concernant l article de m.dubasque je souhaite me mettre en relation.concernant placement abusif dt pratique ase