Vidéo : Charline Olivier est assistante de Service Social… (mais ce n’est pas vraiment un scoop)
Ouest France, vient de mettre à l’honneur notre collègue qui a la particularité d’écrire ici par exemple et là aussi d’ailleurs. Dans cet article, Charline Olivier présente la profession d’assistante sociale. Le tout agrémenté d’une vidéo… L’article entre rapidement dans le concret : »Au 16e étage d’une tour d’un quartier rennais, Charline Olivier rencontre une famille afghane qui a fui la guerre et a besoin de soutien. L’un des enfants est handicapé, un autre s’auto-mutile. « Notre métier, c’est d’accueillir, d’écouter et d’orienter les personnes du quartier en difficulté, explique la professionnelle, qui travaille dans un CDAS (Centre départemental d’action sociale). Certains ont besoin de logement, d’aide financière ou éducative. » D’autres rencontrent des problèmes de santé ou de violence dans la famille. L’assistante de service social les reçoit à son bureau ou se déplace à leur domicile. Elle les informe sur leurs droits, remplit avec eux des demandes d’aides ou les oriente vers des professionnels spécialisés. Le métier est basé sur le secret professionnel, «ainsi que sur l’empathie et le non-jugement», ajoute Charline Olivier. (lire l’article sur Ouest France)
Mobilisation : à Nîmes, l’ASE est contrainte de laisser des mineurs isolés à la rue la nuit
Débordée et sans places disponibles, l’ASE est contrainte de laisser des mineurs isolés à la rue la nuit. L’association RESF a organisé un campement solidaire pour dénoncer cette situation. jeudi 11 avril au soir, à Nîmes, 22 jeunes enfants n’avaient pas d’hébergement : « Ce n’est plus possible d’accepter l’inacceptable, après avoir une fois de plus trouvé des solutions d’urgences, nous avons décidé d’alerter, d’informer l’opinion publique, cela ne peux plus durer », indique le communiqué de Réseau éducation sans frontières (lire l’article du midi libre)
Le revenu de base, un nouveau pilier de la protection sociale
« L’économiste américain William Brian Arthur observe que l’économie en est arrivée à un point où la production est largement suffisante pour satisfaire les besoins de tous, mais où les emplois générateurs de revenus suffisants pour accéder à toute cette richesse produite se font de plus en plus rares. La question centrale n’est donc plus comment produire davantage, mais comment répartir mieux la richesse créée. » Guy Valette dans l’Opinion nous explique que « le progrès technique ne s’accompagne plus de progrès sociaux. Au contraire, Bernard Stiegler, philosophe, décrit la disruption comme un phénomène d’accélération de l’innovation qui va plus vite que l’évolution des sociétés et des systèmes sociaux qui les structurent, ce qui a pour conséquence que ceux qui s’approprient cette innovation technologique, les GAFAM, imposent des modèles qui détruisent les structures sociales existantes et rendent les pouvoirs publics impuissants. C’est l’ »ubérisation » de l’économie… » (Lire la tribune dans l’Opinion)
et aussi
Alsace: L’allocation de bénéficiaires du RSA menacée à cause de l’aide de leur famille ?
C’est la question que pose le journal 20 minutes qui nous explique une situation assez ubuesque où le montant du RSA est déduit des remboursements des prêts accordés par la famille ou les amis : « Vous voulez faire un don à un proche au RSA ? Mieux vaut éviter de sortir votre chéquier ou de faire un virement bancaire. C’est l’un des nombreux enseignements du dernier bilan d’activités des délégués du Défenseur des droits en Alsace ». Des parents versent à leurs enfants des petites sommes régulières pour les aider. Elles apparaissent sur leurs relevés bancaires et la CAF les compte comme un revenu supplémentaire. donc déductible du montant du RSA. Le défeseur des Droits s’insurge contre cette pratique qui a concerné une quinzaine de famille mais qui pourrait se développer… (lire l’article de 20 minutes)
La sélection des articles a été réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre (merci à elle pour sa veille professionnelle)
Photo : extraite de la vidéo. » Charline Olivier en plein dialogue avec … son ordinateur ». (sympa la déco de son bureau)