- La prévention des radicalisations déclinée en plusieurs missions pour les travailleurs sociaux : Dans son rapport, Michel Thierry détaille ce que recouvre la notion de «dérive radicale». Elle doit être distinguée «des intégrismes religieux», tout comme «des comportements de provocation liés à l’adolescence», souligne-t-il. En outre «il n’existe pas de profil type de la personne « radicalisée »» : l’analyse des signalements depuis 2014 fait en effet « apparaître une relative diversité géographique et sociale »…
- Personnels pénitentiaires : La filière insertion en quête de reconnaissance. Les mesures prises dans le cadre de la lutte contre la radicalisation contribuent à surcharger les CPIP et, surtout, alimentent leur mal-être. Des postes de délégués locaux du renseignement ont été créés au sein des services, avec une pression sur les CPIP pour faire remonter des informations, et un risque réel « que les gens se mettent à signaler n’importe quoi ». Sans parler de la confusion des genres. « C’est inenvisageable pour un travailleur social d’avoir une relation de confiance avec une personne si celle-ci sait qu’on va transmettre des informations susceptibles de se retourner contre elle »,
- Les travailleurs sociaux zonent dans les endroits où se trouvent les ados. Respectivement assistant social et éducatrice, ils sont travailleurs sociaux de rue. Leur boulot ? « Zoner dans les endroits où se trouvent les jeunes : le métro, les parcs, la rue… » Ils sillonnent les quartiers d’Anderlecht avec leur sac à dos muni d’un badge AMO TCC Accueil. Derrière ce sigle un peu abscons se cache un service d’aide en milieu ouvert (AMO)