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Appel aux parquet : il faut mieux protéger les femmes… / Radicalisation : prévenir pour mieux protéger / Enseigner en quartier des mineurs

Violences conjugales: Nicole Belloubet appelle les parquets à mieux protéger les victimes

Un nombre de féminicides et de violences conjugales d’une alarmante stabilité, en dépit de dispositifs juridiques et de moyens renforcés : pour enrayer ce «phénomène», la garde des Sceaux Nicole Belloubet appelle les procureurs à développer une «véritable culture de la protection des victimes». Le Figaro dresse un constat macabre : « Le 5 mai, le corps d’une sexagénaire, frappé de 40 coups de couteau, était découvert au domicile de son ex-conjoint en Gironde. Début avril, Dalila, 50 ans, était abattue d’un coup de pistolet dans le Var, peu après une intervention des gendarmes pour la protéger de son mari. Le 3 mars, Julie, 34 ans, avait été tuée par balles par son ex-compagnon en Corse, à l’Ile Rousse. Elle avait déposé plusieurs plaintes ». Au final depuis le début de l’année ce sont 53 femmes qui sont mortes sous les coups de leurs conjoints. La «répétition d’homicides conjugaux» a poussé la ministre de la Justice à prendre une nouvelle circulaire, qu’elle vient d’adresser à tous les procureurs. (lire l’article du Figaro)

Face à la radicalisation : prévenir pour mieux protéger les mineurs

Le sociologue Nicolas Amadio qui connaît bien les pratiques du travail social, vient de publier un article intéressant sur le site d’expertise « The Conversation ».   Il rappelle l’existence du nouveau plan national de prévention de la radicalisation qui a été présenté pour la seconde fois, le 11 avril dernier, à l’occasion de la tenue du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), Ce plan présente un changement de paradigme. « Il réoriente la lutte contre la radicalisation vers trois dimensions importantes : l’éducation, la prévention et l’évaluation ». Pour autant, selon le 1er ministre, l’efficacité de l’action éducative est mise en doute car elle ne serait pas parvenue à empêcher le passage à l’acte  de jeunes dont les motivations religieses  (je résume). Nicolas Amadio pose alors 2 questions : « la prévention secondaire de la radicalisation peut-elle passer par le repérage précoce de signaux préoccupants ? » et « En quoi une prévention primaire axée sur la « radicalisation » peut-elle être efficace ? ». Nous n’avons pas de réponses à ce sujet. A mon sens il est à craindre que resurgisse le débat du repérage des mineurs dits « à risque de dérives radicales » dans un contexte sécuritaire en cherchant à prédire le parcours d’un jeune à partir d’un recueil d’éléments sociaux. Ce risque est loin d’être écarté et pourrait même être réactivé. (lire l’article de Nicolas Amadio)

Enseigner en quartier mineurs d’une prison, un sarcerdoce version sport de combat

« Un cours, c’est un combat. Parfois je gagne, parfois je perds », résume Guillaume Ollivier, un des 1.700 fonctionnaires et vacataires de l’Education nationale qui ont choisi de travailler derrière les barreaux. Ici, profs et élèves sont enfermés à clé et la classe s’interrompt pour un parloir, un coup de sang, des insultes. Dans le quartier mineurs de la prison de Villepinte, des enseignants triment pour raccrocher à la scolarité des adolescents de 13 à 17 ans. Cet article intéressant de l’AFP publié par La Croix raconte le quotidien de ces enseignants et de leurs élèves qu’il faut sans cesse motiver (lire l’article)

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Aidantes familiales : les femmes aux petits et grands soins

« Invisibles, rarement considérées à leur juste valeur, encore moins souvent remerciées, les aidantes familiales sacrifient leur temps et parfois leur santé à s’occuper de leurs proches affaiblis. Un don de soi traditionnellement relégué aux tâches  dites « naturelles » des femmes. Cet article de Marie Claire nous explique le quotidien des aidants familiaux : « Quand tu es aidante, tu es à la fois aidante, psy, assistante sociale, assistante médicale, infirmière, aide à domicile… » plaisante Isabelle, qui a accompagné sa grand-mère, son frère puis son époux tous gravement malades ». Pour elle, une des principales difficultés réside surtout dans la solitude rencontrée.  » Tu es sur tous les fronts, tu ne penses plus à toi, tu peux faire une dépression, un burn out, tomber toi-même malade ». (lire l’article de Marie Claire)

 

photo : Pexels.com  Kat Jayne Kat Jayne

La sélection des articles a été réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre

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