- Brigitte Bourguignon, députée En Marche : « La baisse des APL était une erreur ». Rappelons que Brigitte Bourguignon est non seulement présidente de la commission des affaires sociales à l’Assemblée Nationale mais aussi présidente du Haut Conseil du Travail Social. Elle connait plutôt bien les questions liées à la pauvreté et l’exclusion : « Brigitte Bourguignon met en garde le gouvernement contre une politique trop libérale dans une interview au JDD. La députée veut un rééquilibrage social de la politique de l’exécutif et elle le dit. Son propos a le mérite de la clarté. « Nous avons le devoir de faire plus, et plus vite, pour ceux qui ont moins ». « Il n’y a pas de République sans corps intermédiaires. On ne les écoute pas suffisamment Il n’est pas sûr que cela plaise vraiment aux instances dirigeantes de son parti… (lire l’article du JDD)
- Mai 68 : « L’attention à l’autre, la préoccupation éthique constituent les plus grands apports ». TSA donne la parole à Marcel Jaeger professeur, titulaire de la chaire de travail social et d’intervention sociale au Cnam, (et membre éminent du Haut Conseil du Travail Social). « Mai 68 a accouché d’une dynamique singulière » nous dit-il, « elle a pris deux directions importantes. D’une part, c’est le développement de la psychanalyse, la valorisation de la clinique. Dans la société française, des mouvements alternatifs comme l’antipsychiatrie ou la psychiatrie démocratique italienne, commencent à trouver un écho. D’autre part, cette période est marquée par l’apparition des sociologues. La sociologie est une matière tout à fait récente qui n’a été reconnue à l’université qu’en 1967 avec la création de la licence. (lire l’article de TSA)
- Handicap : Georges Lauzanne, 103 ans et toujours là pour son fils. Cette situation est remarquable même si elle nous interroge tous sur la prise en charge des adultes handicapés. L’histoire de cette personne très âgée suscite le respect et force l’admiration. Le personnel de l’ehpad où il réside lui rend hommage. Georges Lauzanne et son épouse, aujourd’hui décédée de la maladie d’Alzheimer, se sont occupés toute leur vie durant de leur fils et, quand il a fallu chercher un établissement de soins pour accueillir le couple, ils ont mis comme condition de pouvoir continuer à vivre tous les trois dans le même lieu. (lire l’article de Sud Ouest)
et aussi
- Camille, patiente « paire aidante » : la maladie psychique sous un autre angle. À 34 ans, Camille Niard mène une vie semblable à de nombreuses jeunes femmes. elle a aujourd’hui son propre travail. La particularité de ce travail, c’est que Camille le doit à sa maladie… Elle est, en effet, « médiateur de santé paire ». Également appelés « pairs aidants », ces patients suivent des formations avant d’apporter à d’autres leur « expérience ». Intervenant en dehors des soins, les pairs se concentrent sur la réhabilitation sociale, la restauration de l’estime de soi des patients…« L’effet miroir, l’identification, c’est la base mais c’est aussi leur parcours ». (lire l’article du Progrès)