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119 : « Ils vont me tuer s’ils savent que j’appelle » / Témoignage : « Mes enfants sont placés en foyer » / Prison ferme pour la fausse assistante sociale

  • «Ils vont me tuer s’ils savent que j’appelle, mais si j’appelle pas, ils vont me tuer aussi» : Depuis 1990, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, le 119 recueille les appels signalant des enfants victimes de mauvais traitements. Psychologues, juristes, travailleurs sociaux, ils sont 45, tous formés à l’écoute, à se relayer auprès des appelants. Sur les 650 appels reçus par jour, 90 feront l’objet d’un échange avec un écoutant, qui pourra durer de quelques minutes à plus d’une heure. Parmi eux, 43 donneront lieu à une information préoccupante qui sera transmise au service de protection de l’enfance du département concerné, la Crip (Cellule de recueil des informations préoccupantes), qui prendra alors la main. En 2016, 6 familles sur 10 signalées par le 119 pour des faits de violence étaient inconnues des départements.. (lire le reportage sur Le Point)
  • « Mes enfants sont placés en foyer et c’est la meilleure décision qui a été prise » : « Si je témoigne aujourd’hui c’est pour donner un point de vue plus positif et j’espère plus rassurant, sur ce qu’est un placement, à quoi ça sert, et ce que ça nous a apporté, à mes garçons et à moi. J’ai été opposée à ce placement au début, mais j’ai eu la chance d’être écoutée, épaulée et comprise par les services sociaux. L’assistante sociale qui m’en a parlé a eu des mots rassurants, m’a décrit les raisons qui la motivaient à préconiser cette mesure et m’a démontré que je n’étais pas responsable de tout ça. Elle m’a décrit les structures accueillantes, « loin du cliché Dickens » et plus proche d’un pensionnat. Mon avocat a confirmé et m’a également conforté dans l’idée que cette mesure aiderait mes enfants, les mettrait en sécurité et me permettrait aussi de me remettre à flot ».
  • Tribunal de Laval  : de la prison pour la fausse assistante sociale.  Un couple a été condamné, hier, pour avoir soutiré de l’argent d’une personne en profitant de sa faiblesse. La pseudo-assistante sociale poursuivait ses méfaits en se faisant payer pour une recherche imaginaire de logement. Le tribunal relève la prescription pour une série des virements, mais pour les faits accomplis sous la fausse qualité d’assistante sociale, l’accusée est condamnée à 1 an d’emprisonnement dont 6 mois avec sursis et deux ans de mise à l’épreuve.

et aussi

  • Une quarantaine de mineurs isolés à la rue à Rouen : « Avec le froid, la nuit c’est un cauchemar » :   Dans le couloir de l’association Médecins du monde, une bénévole sort d’un entretien avec un jeune « qui vient juste d’arriver ». Elle relate la situation : Il sort de l’ASE. Ils lui ont dit qu’ils ne pouvaient pas le prendre en charge et lui ont dit d’appeler le 115. Or, le 115 ne peut pas prendre en charge des mineurs. C’est aberrant et scandaleux qu’on l’ait dirigé vers eux ! Résultat, ce jeune comme les autres devra passer la nuit du 28 février dans la rue, sans aucune structure pour les accueillir. « Ces mineurs ne bénéficient pas des places ouvertes via le plan grand froid car, pour leur sécurité, on ne loge pas les enfants avec les adultes », pointe Anne-Sophie Marie, coordinatrice régionale de Médecins du monde ajoutant : Il n’y a aucune solution pour les mineurs non pris en charge par l’ASE. Il y a un véritable vide structurel autour de leur accueil.

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Une réponse

  1. Ancien travailleur Social.,ayant exercé en.établissements éducatifs
    Je ne peux pas rester insensible à cette situation qui est toujours d’actualité. dans notre société

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