« Vive l’APL » mobilise contre la baisse de l’allocation et attaque le décret en Conseil d’Etat

[current_page_url]
  • Mobilisation contre la baisse des APL : Le collectif Vive l’APL a déposé un recours en Conseil d’État et a mobilisé samedi 14 octobre contre la baisse programmée de l’allocation. « Après un parcours chaotique qui l’a conduit à vivre en hébergement d’urgence, Raoul Dubois, 67 ans, habite en colocation. Raoul veut  faire annuler cette baisse qui concerne 6 millions d’allocataires, dont 81 % touchent moins que le smic. Avec 23 autres locataires et dix associations, dont la Fédération des acteurs de solidarité, à laquelle il appartient, mais aussi la Fondation Abbé Pierre, le DAL, Emmaüs ou l’Union sociale pour l’habitat, qui regroupe 720 bailleurs sociaux, il a déposé mercredi 11 octobre devant le Conseil d’État un recours suspension contre le décret qui rend cette baisse effective au 1er octobre et contre l’arrêté qui permet à l’État de décider d’une éventuelle autre baisse par simple arrêté ».
  • « On ne comprend pas que l’État s’attaque aux plus pauvres » :  « Il faut bien comprendre que ce sont cinq millions de locataires qui connaissent cette ponction de cinq euros par mois et ce sont souvent les plus modestes : les étudiants, les jeunes, les habitants des quartiers populaires HLM. Ils vont aussi être impactés par une baisse de la trésorerie des bailleurs sociaux. L’État a décidé de retirer 60 euros sur l’APL des locataires HLM et impose aux bailleurs sociaux une baisse équivalente des loyers ».
  • 68% des Français soutiennent les actions pour défendre les APL, selon un sondage réalisé pour l’Union Sociale de l’Habitat, dévoilé le 14 octobre. Ils sont 81 % chez les 18-24 ans. Le rabotage des APL, annoncé cet été, concerne 6,5 millions de bénéficiaires, dont 800.000 étudiants. Pour justifier cette réforme, Édouard Philippe avait expliqué que ce coup de rabot était nécessaire pour faire des économies. Celles-ci devraient être de l’ordre de 32,5 millions d’euros par mois.
  • Un peu plus d’une vingtaine de villes ont été le théâtre de rassemblements  samedi. Comme par exemple à Paris, Nantes, Toulon, Tourcoing, Toulouse (vidéo). Mais il n’y a pas eu grand monde dans les rassemblements portés par de multiples associations. Cela allait de quelques dizaines à plus d’une centaine.
  • Pourtant « Les collectivités territoriales, les bailleurs sociaux, les associations qui s’occupent du logement sont d’accord sur la nécessité de maintenir ces cinq euros. C’est bien la première fois que dans le domaine du logement, on fait front », selon Rosa Florent, déléguée régionale de la Ligue des droits de l’Homme.
  • Une pétition est en cours : elle a besoin d’être renforcée car à ce jour elle n’a pour l’instant recueilli que 7800 signatures. n’hésitez pas à aller la signer c’est ici.

Articles liés :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.