- Les salariés des ASH (de nouveau) en grève ! Près de 6 mois se sont écoulés depuis le mouvement de sa rédaction, en janvier dernier. (le journal n’avait pas pu paraître). A l’époque, l’équipe des salariés avait obtenu des avancées avec le retour à un effectif de 12 journalistes rédacteurs équivalent temps plein. Mais aujourd’hui tout est remis en cause : alors que les heures supplémentaires se multiplient, les journalistes actuellement en CDD ont appris que leur contrat ne serait pas prolongé au sein du journal. Ce sont donc, en l’état, 7 postes qui risquent d’être supprimés au sein de la société des ASH, réduisant à quatre le nombre de journalistes rédacteurs au sein de la rédaction. Les autres journalistes sont appelés à travailler dans une autre société du groupe. Cette période se traduit, enfin, par l’installation d’une nouvelle ligne éditoriale dont la rédaction craint qu’elle accélère la baisse du lectorat traditionnel des ASH, sans être capable d’en gagner un nouveau. Vous pouvez soutenir l’équipe des journalistes en participant à une cagnotte en ligne. lire aussi le Communiqué de Presse grève aux ASH – 11 juin 18
- Dépenses départementales d’action sociale en 2017 : Un effritement inquiétant des marges de manœuvre. L’observatoire décentralisé de l’action sociale (ODAS) a publié dans sa lettre mensuelle une étude assez complète sur les dépenses des Départements pour l’action sociale. Leur situation financière révèle aussi l’effondrement de leurs marges de manœuvre. C’est ce que confirme par ailleurs l’analyse de la Banque Postale en ce qui concerne les budgets globaux des départements. Les dotations en provenance de l’État se réduisent ànouveau (- 1,1 milliard d’euros en 2017 et – 3,9 milliards sur 4 ans). La baisse du nombre d’allocataires RSA ne compense pas les charges sur les autres poste. Les moyens pour la prévention diminuent alors que ceux pour la protection augmentent. Il est clair que les Département contraignent leurs budget d’action sociale et limitent leurs dépenses malgré des besoins croissant notamment dans le champ de la protection de l’enfance mais aussi les personnes âgées dépendantes. Vous pouvez télécharger le détail de cette étude ici
- Un projet d’avis « Prévenir les ruptures dans les parcours en protection de l’enfance ». Le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) a été saisi par le Premier ministre, Edouard Philippe afin de dresser un état des lieux de la façon dont les jeunes majeurs sortant de l’aide sociale à l’enfance sont accompagnés et de proposer des pistes d’amélioration de nature à réduire les ruptures dans les parcours des jeunes concernés. il est demandé au CESE de formuler des préconisations sur deux publics de l’aide sociale à l’enfance (ASE) : les « jeunes en difficultés multiples » (qui sont des jeunes ayant connu des négligences et violences graves qui ont perturbé leur développement, et qui rencontrent des difficultés dans plusieurs domaines) et les jeunes majeurs sortants de l’ASE. Cet avis sera rendu public mercredi prochain en séance plénière.
et aussi
- Christophe Robert : «Le coût du logement est un poids insupportable pour les pauvres» : le délégué général de la Fondation Abbé-Pierre alerte l’exécutif sur les dangers de nouvelles coupes dans les aides sociales et s’inquiète d’un délitement de la solidarité nationale. « Pour les pauvres, ça va moins bien. Mais cela ne date pas de l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron. C’est un processus qui est engagé depuis longtemps. On compte un million de pauvres en plus depuis 2008. Et le coût du logement est devenu un poids insupportable sur les budgets de ces familles : les loyers, qui ont flambé de 60 % en une quinzaine d’années, sont au plus haut ».
- Le Dossier Médical Partagé pour tous à l’automne prochain : Testé depuis plus d’un an, dans neuf départements pilotes, le dossier médical dématérialisé, d’abord appelé Dossier Médical Personnel (DMP) et désormais Dossier Médical Partagé, devrait être accessible à tous les citoyens avant la fin de l’année. Selon l’assurance maladie dès d’octobre prochain, les Français pourront ouvrir leur Dossier Médical Partagé. Selon l’Assurance maladie, « l’objectif est de passer de 3,5 millions de dossiers ouverts en 2018 à 20 millions en 2020 ».
Revue de presse réalisée avec le concours de Michelle Verrier Flandre
Photo : compte twitter des salariés des ASH