La mère hystérique fonce dans les locaux de l’Aide à l’enfance.
A Montbéliard, « Une femme de 39 ans est entrée dans une rage folle quand le personnel de l’ASE (aide sociale à l’enfance) lui a refusé un rendez-vous avec ses enfants. Au volant, en marche arrière, elle a détruit l’entrée de la structure et brisé des vitres ». Ce fait divers loin d’être anodin nous montre la violence de certains usagers face la frustration. Dans cette situation « La mère avait dans un premier temps annulé le rendez-vous de ce mercredi de visite médiatisée pour des raisons médicales. Mais, finalement, son hospitalisation a été annulée. Elle est revenue sur sa décision». Le personnel de l’ASE a expliqué que la visite n’était pas possible au regard du délai pour l’organiser alors qu’elle avait été annulée. « Telle une furie, la dame est remontée dans sa voiture, un SUV. En marche arrière, elle a défoncé l’entrée du bureau, détruisant la porte et les vitres. Elle n’avait pas bu, n’était pas – apparemment- sous l’emprise de stupéfiants ». Son mari avait essayé de la raisonner en vain… (lire l’article de l’Est Républicain)
Refus d’orientation : la justice valide le choix des parents
Le site handicap.fr nous raconte l’histoire de de Michel, un garçon de 6 ans atteint de troubles autistiques. « Son cas a été signalé (on appelle cette procédure une « information préoccupante ») par la directrice de son école maternelle aux services sociaux du département du Pas-de-Calais. Après enquête, ces derniers reprochent aux parents du petit garçon leur manque de collaboration et leur passivité face aux démarches à effectuer auprès de la MDPH »…/… « Le 8 juillet 2019, le procureur de la République saisit donc le juge des enfants au motif que les parents ont « refusé ou mis en échec les soins nécessaires» alors que les parents ne sont pas d’accord avec l’orientationi proposée. Au final le juge leur donnera raison (lire l’article d’Emmanuelle Dal’Secco pour handicap.fr)
Comprendre la culture de la pauvreté pour remédier aux inégalités
Peut-on réellement lutter contre les inégalités alors que celles-ci semblent se creuser, notamment à l’intérieur des pays riches ? C’est en tout cas une des priorités affichées par Emmanuel Macron. Le Président français s’est en effet solennellement exprimé sur cette question depuis le sommet du G7 à Biarritz. Or, un point crucial a été complètement passé sous silence tant dans son allocution que dans le débat public : la perception des « pauvres » ainsi qu’une analyse de la « culture de la pauvreté » qui oriente bien souvent leurs choix. Les exemples ne manquent pourtant pas. Ilyess El Karouni économiste, enseignant et chercheur associé au Laboratoire d’Economie Dionysien à l’Université Paris 8 a rédigé un article fort intéressant dans le site the conversation. « La culture de pauvreté joue en effet aussi un rôle dans les difficultés socioéconomiques des habitants des quartiers dits prioritaires : précarité, chômage, «parcours d’insertion professionnelle plus erratiques» comme indiqué dans le rapport 2018 de l’Observatoire national de la politique de la ville (tome 1, tome 2 et synthèse du rapport). Pour ne citer qu’un fait, dans ces quartiers, le taux de chômage est deux fois et demie supérieur à celui des autres quartiers des unités urbaines englobantes, soit 24,7 %, contre 9,2 % en 2017″. (lire l’article de the conversation)
et aussi
Paris rend officiel « l’occupation temporaire » de sites vides
Dix-huit grands opérateurs immobiliers ont signé, lundi, une charte autorisant l’occupation des locaux vides par des acteurs sociaux ou culturels, dans l’attente de travaux. « Cette charte permet de « concevoir et de faire une ville autrement en l’ouvrant à des projets urbains transitoires », comme le dit son intitulé. Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris en charge de l’urbanisme, y adhère. « C’est un enjeu d’autant plus crucial qu’une ville dense comme Paris ne peut pas s se permettre de geler plusieurs milliers de m2 pendant des années ». De nouvelles occupations sont possibles : cela veut dire de l’hébergement d’urgence, mais aussi l’accueil de pratiques artistiques alternatives, d’événements festifs, l’intégration d’artisans ou de projets sociaux et solidaires à des tarifs réduits ou même gratuits ». (lire l’article du Parisien)
Revue de presse réalisée avec le concours de Michelle Verrier Flandre
photo : les locaux de l’ASE Montbeliard avant la destruction de l’entrée (Google map)
2 Responses
Bonjour Didier ,
Je n’interviens pas sur le fond….
juste pour te dire que Belfort et Montbeliard sont en effet très proches . ..mais ces deux communes ne sont pas dans le même département… cet événement préoccupant est arrivé à Montbeliard situé dans le Doubs …
Belfort relève du Territoire de Belfort
Il s’agit juste d’une précision géographique et administrative en termes de compétences
Cordialement
Bonjour Guy,
Oui, j’avais modifié le lieu ce matin quand je me suis aperçu de mon erreur…
Merci pour ce rappel
Didier