Une majorité de Français fait ses courses à 10 euros près
Le journal Le Parisien nous apprend que « selon un sondage Ipsos pour l’agence in-Store Media, 58 % des consommateurs ont une marge très limitée pour leurs achats du quotidien, 14% respectant même leur budget à l’euro près. Selon cette enquête, réalisée avant le 25 avril et donc avant les nouvelles annonces en faveur du pouvoir d’Emmanuel Macron (baisse d’impôts, reconduction de la prime exceptionnelle, réindexation des petites retraites…), près de six Français sur dix (58 %) font leurs achats en comptant à 10 € près ». Tous ou presque veulent contrôler leurs dépenses. « Plus de six consommateurs sur dix ne vont s’écarter de leur liste de courses que s’ils ont oublié un produit ou pour bénéficier d’une promotion ». Une liberté de choix qui, pour beaucoup, constitue un luxe précise le quotidien (lire l’article du Parisien)
Jura : un tiers des familles d’accueil devra être renouvelé
Le problème concerne toute la France et le département du Jura ne déroge pas à la tendance nationale. Alors que de plus en plus d’enfants sont placés (+10 % entre 2013 et 2017 au niveau national), le métier d’assistant familial est confronté à un vieillissement de ses assistants. À court terme, près d’un tiers des 180 assistants familiaux que compte le Jura devra être remplacé. « 30 % des assistants familiaux ont plus de soixante ans ». le manque de familles d’accueil s’explique par des conditions toujours plus compliquées. Bien que toutes aient le choix d’accueillir ou non l’enfant, les familles peuvent parfois être confrontées à un parcours chaotique. « C’est un métier merveilleux, mais de plus en plus difficile, affirme Élisabeth Bourgeois, présidente de l’Association des assistants familiaux du Jura. (lire l’article du Progrès)
Associations : Le silence et la subvention
Le journal Lien Social revient sur la mésaventure survenue à l’UNIOPSS révélée par le Canard Enchainé le 22 mai dernier. L’article nous apprenait que l’Union des organismes sociaux à but non lucratifs, l’Uniopss s’est vu retirer une subvention du Haut commissariat à l’économie sociale et solidaire de 50.000 euros pour avoir jugé que Christophe Itier, le Haut commissaire, avait « souvent un discours très négatif sur les associations ». « « Rien ne nous a été dit sur le travail fait » précise le président de l’UNIOPSS. C’est à dire ce qu’il en a été du respect de la convention signée. « Au Génépi, l’histoire résonne particulièrement. En septembre dernier, l’association perdait elle aussi 50.000 euros de subvention. Interrogée sur France Inter, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, avait été directe pour expliquer la raison de cette coupe : « Le Génépi développait des thèses très hostiles à la politique publique que nous conduisons ». Circulez il n’y a rien à voir et pour être subventionné, il ne faut surtout pas se montrer critque à l’égard des pratiques des membres du gouvernement (lire l’article de Lien Social)
et aussi
Amnesty appelle la France à mettre fin au « harcèlement » de défenseurs des migrants
« Dans un nouveau rapport, l’association affirme que les bénévoles qui viennent en aide aux migrants à Grande-Synthe et à Calais sont victimes d’actes d’intimidation. Amnesty, qui a enquêté pendant deux ans, demande aux autorités françaises de « reconnaître publiquement le rôle important que jouent les militants pro-migrants à Calais et Grande-Synthe » et de « veiller à ce que les forces de l’ordre actives dans la région se conforment aux règles d’intervention les plus strictes ». L’Etat considère ces militants comme « des fauteurs de troubles », selon l’ONG qui rappelle que « la Ville de Calais a pris deux arrêtés interdisant la distribution de nourriture en mars 2017 et a bloqué l’installation de douches provisoires sur un terrain appartenant à une organisation caritative locale ». « La France doit mettre fin au harcèlement et aux agressions » contre les défenseurs des droits humains « et doit ouvrir un dialogue constructif », explique Amnesty International (lire l’article du Monde)
Corse : les élèves éducateurs se lancent dans des collectes
En cours de préparation pour le diplôme d’État d’éducateur spécialisé (DEES) à Ajaccio, neufs étudiants de la promotion 2018-2021 ont mis en place un projet à visée éducative et caritative qui se déroule sur toute l’île avec l’Institut de formation et recherche en travail social (IFTRS) Corse. « La Corse étant la région la plus pauvre de France, nous avons décidé d’oeuvrer dans le champ de la précarité pour lequel nous nous sentons tous concernés », explique Margaux Barranger, l’une des organisatrices. Leur projet consiste à collecter des produits d’hygiène de première nécessité et à organiser un atelier autour de l’estime de soi, afin de proposer un moment de bien-être et de convivialité au public qui fréquente un restaurant social. (lire l’article de Corse matin)
La sélection des articles a été réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre.
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