Didier Dubasque

UNAPEI : un concert de casseroles / Mineurs et Porno : Alerte / « Impossible de jeter » : Que faire ?

Concert de casseroles pour la ministre au congrès des associations de parents handicapés à Nantes

La ministre déléguée aux Personnes handicapés, Geneviève Darrieusecq, a été confrontée à des protestations lors de sa visite au congrès de l’Unapei à Nantes le 25 mai. Des militants de la CGT et de Solidaires, ainsi que des parents d’enfants handicapés, ont exprimé leur mécontentement en raison de ce qu’ils considèrent comme une réponse insuffisante de l’État face aux défis du handicap.

Luc Gateau, président de l’Unapei, a dénoncé de son côté un « scandale ». Il a mis en avant le manque de places dans les établissements et l’insuffisance de considération pour les salariés. Il a ainsi eu droit à une ovation de l’ensemble des congressistes, debout.

Face à ces critiques, la ministre a défendu la politique du gouvernement. Geneviève Darrieussecq a évoqué les « 50.000 solutions » promises par le président Macron pour répondre aux besoins des personnes handicapées. Bref, ce fut encore une fois un dialogue inabouti.

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L’exposition des mineurs aux contenus pornographiques est en forte progression sur internet.

Selon une étude de l’Arcom basée sur les données de Médiamétrie, l’exposition des mineurs aux contenus pornographiques en ligne est en augmentation. 2 millions 300 mille mineurs visitent des sites pornographiques chaque mois, soit une croissance de 36% depuis 2017. Plus de la moitié des garçons âgés de 12 ans visitent ces sites chaque mois, un chiffre qui passe à deux tiers pour les 16-17 ans.

part des mineurs regardant du porno en ligne

Les mineurs représentent en moyenne 12% de l’audience de ces sites. Ils passent environ une heure par mois sur ces plateformes. L’étude révèle également que 75% des mineurs accèdent à ces sites via un mobile. En réponse à ces chiffres, l’Arcom a mis en demeure dix sites pornographiques de prendre des mesures pour empêcher l’accès aux moins de 18 ans à leurs contenus, conformément à la loi du 30 juillet 2020. (télécharger l’étude de l’ARCOM)


« Impossible de jeter »: comment aider un proche atteint d’accumulation pathologique ?

Cet article du magazine Notre Temps proposé par Oihana Gabriel pourrait être bien utile pour les travailleurs sociaux confrontés à des personnes qui rencontrent ce syndrome. L’accumulation pathologique est une maladie qui empêche le tri, le jet ou le rangement, causant désordre et chaos dans la vie de ceux qui sont concernés par ces troubles. Vincent Trybou, psychologue et auteur de « Se libérer de l’accumulation pathologique », propose 5 conseils pour aider les proches de ces personnes :

  1. Comprendre la pathologie : elle est caractérisée par une incapacité à trier, jeter, ranger, souvent accompagnée de dépression, de troubles de l’attention et d’hyperactivité (TDAH). Il ne faut pas confondre l’accumulation pathologique avec le syndrome de Diogène, qui est un processus de démence s’accompagnant d’accumulation.
  2. Ne pas jeter à la place de la personne : c’est une erreur courante, mais nuisible. Si des objets sont jetés sans son consentement, cela peut mener à une rupture de confiance complète.
  3. Prioriser la sécurité : il faut expliquer à la personne concernée qu’il est important de rendre la maison sûre, en évitant que des objets ne bloquent les portes ou ne soient trop proches des prises électriques, par exemple.
  4. Définir un plan pas à pas : il peut être bénéfique de mettre en place un système de notation pour aider la personne aidée à déterminer l’importance de chaque objet, et de définir des zones spécifiques pour ranger chaque type d’objet.
  5. Établir une carte de la maison : cela peut l’aider à savoir où ranger les objets une fois qu’ils ont été triés. Le but n’est pas de déplacer les objets d’un endroit à un autre, mais de trouver une destination définitive pour eux.

 

En somme, l’accumulation pathologique est une maladie complexe et handicapante. Elle nécessite une approche respectueuse et bien informée pour aider les personnes atteintes à gérer leur environnement. Les conseils de Vincent Trybou offrent des stratégies pratiques et respectueuses de la dignité pour les aider à regagner le contrôle de leur espace, tout en favorisant une meilleure compréhension de cette maladie par leur entourage. Vous pouvez à ce sujet lire le livre de Vincent Trybou : « Se libérer de l’accumulation pathologique » paru chez  Dunod.  (lire l’article de Notre Temps)

 


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Vous êtes allé(e) au bout de cette revue de presse ? Bravo et merci ! Un grand merci aussi à Michelle Flandre qui m’a aidé à la réaliser.

Photo : Compte Twitter de #unapei par @adapei45 : l’ouverture du Congrès Unapei par Luc Gateau à la cité des congrès de Nantes

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