Un pognon de dingue (reconstruire l’action sociale) / Prendre en charge les enfants incasables / Dimanche verra la fin de la trêve hivernale

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Un pognon de dingue (reconstruire l’action sociale)

Certes, le titre de ce livre est provocateur, mais il a le mérite de la clarté. Il rappelle d’abord que l’action sociale, avec ses 2 millions de professionnels et bénévoles, donne corps à notre modèle social. Si nous y consacrons «un pognon de dingue», comme déjà entendu ailleurs, c’est aussi parce que 99,9 % des Français bénéficient de la solidarité nationale à un moment ou un autre de leur vie. Pour autant l’auteur de cet ouvrage, Jean-François de Martel estime que la manière dont l’argent est employé est devenue « irrationnelle à force de se fragmenter entre de multiples actions et acteurs non coordonnés ». La politique sociale en silo est depuis longtemps dénoncée notamment par les travailleurs sociaux. En mettant en avant les besoins des personnes avant de se préoccuper des institutions et des financements, Jean-François de Martel veut porter un nouveau regard sur l’action sociale. Selon la présentation de l’ouvrage l’auteur est « à la fois lucide sur les impasses et optimiste sur les perspectives de changement ». Il tire des enseignements du mouvement des Gilets jaunes et s’adresse à celles et ceux qui souhaitent comprendre et améliorer la solidarité nationale.  (lire la présentation du livre)

Comment prendre en charge les enfants « incasables » ?

C’est génant : ce titre du journal La Croix laisse supposer que les enfants en famille d’accueil ou en foyer sont mis dans « des cases ». En outre certains n’auraient nulle place où aller, ce qui est vrai dans notre société qui peine à intégrer ces jeunes aux comportements tellement difficiles qu’ils se font exclure de toute structure. C’est pourtant ce terme qui est utilisé quand on travaille à l’ASE. Ce sujet des enfants dits « incasables » sera sans doute abordé  par la mission d’information sur l’aide sociale à l’enfance qui vient d’être créée à l’Assemblée Nationale. Vous trouverez ici la liste des parlementaires qui y en font partie.

Fin de la trêve hivernale : « Je ne dors plus… C’est tellement injuste ! »

Chaque année la fin mars préoccupe les travailleurs sociaux et bien sûr les personnes qu’ils accompagnent lorsque celles-ci sont touchées par une procédure d’expulsion. France Inter par la voix de Sandrine Oudin est allé à la rencontre de Nadia, mère célibataire de trois enfants, qui loge dans un appartement insalubre. Elle s’apprête à vivre l’une des pires semaines qu’une mère puisse vivre : le compte à rebours avant une probable expulsion de son logement avec ses enfants. Elle vit dans un trois pièces à Paris, avec ses enfants. Vingt ans que cette maman d’origine algérienne fait des demandes de HLM pour faire vivre décemment ses sept enfants. En vain. A cette occasion France Inter met en ligne le numéro le numéro d’assistance gratuit mis en place par la Fondation Abbé Pierre  « Allô prévention expulsion » : 0 810 001 505  (lire l’article de France Inter)

et aussi

Ils militent pour une psychiatrie humaniste

La Dépèche du Midi nous présente l’équipe de «Psy’Causent»  créée il y a 10 ans par quatre soignants. «Le malade est avant tout un citoyen» disent-ils. Ces professionnels dénoncent «La multiplication des pratiques protocolisées contribue à la déshumanisation qui percute les patients mais aussi les soignants». Elle invite à développer des institutions vivantes et chaleureuses. «Nous sommes également sensibles à la déstigmatisation des personnes qui souffrent de troubles psychiatriques et psychiques. l’association a besoin de financement. Elle lance un appel aux dons pour développer son activité et pourquoi pas susciter des envies de créer des  associations du même type dans d’autres régions. (lire l’article de la Dépèche)

sélection des articles réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre

photo : pexels.com

 

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