- 143 000 personnes sans-abri aujourd’hui : Réduire le nombre de personnes à la rue est possible. A Paris, arpenter les rues, les couloirs du métro, les allées des Bois suffit à constater l’ampleur du phénomène. Or les personnes sans domicile identifiables dans la rue ne sont que la partie visible d’un ensemble plus vaste auquel s’ajoutent celles que l’on ne remarque pas, celles qui se cachent, celles qui parviennent encore à survivre de la solidarité de leur entourage, et toutes celles qui souffrent du mal logement. A la veille de l’élection présidentielle, le Samusocial de Paris interpelle les candidats sur la priorité qu’ils entendent donner à la lutte contre la grande exclusion,
- Le scandale de nos trois millions d’enfants pauvres de France. 385.000.000 enfants vivent dans l’extrême pauvreté à travers le monde. Ces derniers sont bien plus nombreux que les adultes à se classer dans cette catégorie. En France, 1 enfant sur 5 vit sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire dans un foyer disposant de moins de 1512 euros par mois. L’analyse de l’évolution de la pauvreté en France montre une hausse de 23% depuis l’an 2000 et une nette accélération de cette hausse depuis 2012…
- AAH et vie en couple : «Mon mari doit prendre en charge mon handicap !». Pour calculer le montant de l’allocation adulte handicapé (AAH), les Caisses d’allocations familiales prennent en compte les ressources du conjoint. L’AAH de Catherine Charat est ainsi réduite à 35 € par mois. Une situation qui la met en colère car son mari est contraint d’assumer seul les dépenses du foyer. Elle veut que cette réglementation soit abrogée. Cette femme est « en colère ». Pour elle et pour son mari. « En fait, je me dis que c’est lui qui est tout le temps lésé », souligne-t-elle. Au final, cette réglementation oblige en effet le partenaire à prendre en charge le handicap. Certes, le droit au RSA dépend lui aussi des ressources du conjoint, concubin ou pacsé mais l’allocataire peut espérer retour à meilleure fortune. Ce qui n’est pas le cas des femmes et des hommes que leur handicap prive d’accès au marché du travail.
- Gironde : une lettre ouverte pour dénoncer l’insécurité au Centre Départemental de l’Enfance. Les personnels dénoncent une insécurité grandissante au sein de l’institution située à Eysines et gérée par le Conseil Départemental de la Gironde. Ils viennent d’envoyer une lettre ouverte aux élus locaux, aux médias et même au président de la République. Les agressions physiques, les bagarres, les fugues et les menaces entre enfants se sont multipliées. Certains d’entre eux auraient même été victimes de viols. Des éducateurs ont aussi été agressés. L’une d’elle, une aide médico-psychologique de nuit, a reçu des coups l’an dernier près de l’oreille droite alors qu’elle s’était interposée pour aider une collègue agressée.. De son coté le Département se déclare ouvert à la discussion..
et aussi
-
Devant l’augmentation des besoins la Mission Banlieue de Médecins du Monde à Saint-Denis a décidé d’ouvrir une consultation psy : Dans ce centre qui accueille tous ceux qui n’arrivent pas accéder au système médical se retrouvent les migrants fraîchement arrivés porteurs de récits de voyages terrifiants des violences subies et les plus pauvres qui ont disparu de l’écran radar des services sociaux traditionnels.
En France, 1 enfant sur 5 vit sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire dans un foyer disposant de moins de 1512 euros par mois.