- Les travailleurs sociaux dans la rue : Venues de tous les secteurs du social, 800 personnes selon les organisateurs, dont près de 90 étudiants de Buc ressources, ont manifesté à Paris le 20 novembre contre « la casse du travail social ». Marchandisation, appels d’offres, politique à court terme, déconstruction du Code du travail, attaques contre les conventions collectives… Sur les banderoles des manifestants s’inscrivent toutes leurs inquiétudes. (Lien social)
- Les classes moyennes sont les perdantes des nouvelles mesures de politique familiale : D’après des simulations réalisées par l’observatoire des emplois de la famille, seules les familles monoparentales vont tirer leur épingle du jeu des réformes de la prestation d’accueil du jeune enfant et du complément du mode de garde dans le projet de budget de la Sécu pour 2018.
- Investir dans la petite enfance : une urgence pour l’avenir. Un enfant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté en France, soit 30 % de plus qu’il y a cinq ans, selon l’Unicef. Un colloque organisé le 17 novembre 2017 à Paris par le Centre français des fonds et fondations insiste sur l’urgence économique et sociale à briser le cercle de reproduction des inégalités en investissant dans un accueil de qualité dès la prime enfance. Mais il ne suffira pas d’ouvrir les crèches aux plus démunis pour qu’ils s’y sentent légitimes. (La gazette santé social)
et aussi
- Jeux du piment, du foulard : ces défis mortels pour les enfants et les signes pour les repérer. Le « jeu du piment » est le dernier venu d’une longue liste de défis que se lancent les adolescents. Ces « jeux » parfois mortels revêtent plusieurs formes et sont connus sous plusieurs noms. Il existe certains signes qui doivent alerter les parents. Le ministère de l’Education liste ainsi différents types de « jeux » (source). Ceux de non-oxygénation relèvent « de la strangulation, de la compression, de l’apnée conduisant à la suffocation, l’asphyxie, ou encore à l’évanouissement ». La difficulté pour les parents consiste bien sûr à en repérer les signes, d’autant plus qu’ils sont souvent les dernières personnes avec lesuqlles les enfants souhaitent en parler. (France soir)
- Psychiatrie, de plus en plus de soins sans consentement : Entre 2012 et 2015, le nombre de patients soignés en psychiatrie sans leur consentement a augmenté de 15 %. De plus en plus, ces soins se font hors de l’hôpital. En 2015, plus de 1,7 million de personnes ont été suivies dans un hôpital psychiatrique. Parmi elles, 92 000 ont été prises en charge sans leur consentement. C’est un vrai signal d’alarme. La France est-elle devenue un pays où la logique sécuritaire conduit à enfermer de plus en plus les personnes en souffrance psychique ? C’est la conviction de certains acteurs de la santé mentale.
Photo : Thibault Nachin via facebook
Revue de presse et sélection des articles réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre