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Travail social : ce qui fâche aujourd’hui alors que les agents de la fonction publique manifestent…

  • Travail social. L’obligation de résultat remplace celle de moyens : Christine Sovrano représente la CGT au Haut Conseil du Travail Social. Interrogée par l’Humanité qui lui a demandé « Comment se porte le travail social ? », elle répond  : » La baisse des financements dans le secteur est catastrophique. La mobilisation des Ehpad est significative. Les pouvoirs publics demandent des résultats malgré la baisse drastique des moyens et une augmentation du reste à charge pour les familles …/… la situation change puisque les choix gouvernementaux actuels s’inscrivent à contrario de la solidarité et des besoins des populations. Et la sécurisation des salariés sur leur lieu de travail est en passe de disparaître.. Elle dénonce les  contrats à impact social (CIS) et explique pourquoi.  (Lire l’article)
  • Les associations s’inquiètent des baisses de crédits des CHRS et d’une « catastrophe humanitaire » avec les remises à la rue. Les associations gestionnaires de structures d’hébergement dénoncent  « un plan d’économie de 57 millions d’euros sur ces établissements en quatre ans, dont 20 millions dès 2018, à partir de la mise en place par voie réglementaire de tarifs plafonds » confirmée par le ministre de la Cohésion des territoires.  l’application brutale de cette mesure pourrait conduire à la fermeture de plus d’un millier de places d’hébergement et à la suppression de plusieurs centaines de postes d’intervenants sociaux, travaillant quotidiennement auprès des plus exclus. (Lire l’article)
  • Pauvreté des enfants et des jeunes : le collectif Alerte dubitatif.  Se soucier de la situation de pauvreté des enfants et des jeunes ne suffit pas, il faut aussi et surtout répondre à la situation de précarité des familles dans lesquelles ils grandissent. L’enjeu est de pouvoir permettre à ces enfants d’envisager un avenir personnel en dehors d’une précarité subie, leur donnant les mêmes chances de réussite que les autres. Une mesure phare du collectif consiste à créer un revenu minimum décent de 850 € par mois et de développer en parallèle une réelle politique d’accompagnement vers l’insertion. Pour permettre aux plus éloignés de l’emploi d’intégrer un parcours professionnel, des emplois dans le secteur de l’Insertion par l’activité économique pourraient être créés. (Lire l’article)
  • « Tout est fait pour prouver que les mineurs étrangers isolés sont majeurs » : « Le système tel qu’il existe aujourd’hui ne fonctionne pas. Mais demander à l’Etat de prendre en charge l’évaluation et la mise à l’abri serait catastrophique. Les mineurs étrangers ne peuvent pas être traités comme des migrants adultes. Ils doivent être d’abord considérés comme des enfants, indépendamment de leur nationalité. Ils ne doivent donc pas sortir du dispositif de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), malgré ses défauts, et donc des départements…  (Lire l’article)
  • L’évaluation sociale à des fins de contrôle est inacceptable :  Pour être pris en charge par la protection de l’enfance, la procédure vis-à-vis des jeunes étrangers se déclarant mineurs non accompagnés associe une « évaluation sociale » et, au besoin, une expertise médico-légale (tests osseux) dont la finalité est de vérifier leur âge si un doute persiste. Marc Sole, membre de l’Anas, représente l’association au sein du Conseil National de la Protection de l’Enfance. Il explique pourquoi  ce dispositif est inacceptable. (lire l’article)
  • Il ya aussi le report d’un an de la catégorie A pour les travailleurs sociaux de la fonction publique.  C’est un sujet qui a fortement mobilisé la CFDT il y a quelques mois. Le syndicat continue de considérer que c’est « inacceptable »

et aussi

  • Hôpital : à bout de souffle, les personnels des services d’urgence appelés à se mobiliser. Les personnels de plusieurs services d’urgence sont appelés à se mobiliser ce mardi, pour dénoncer des urgences saturées et à bout de souffle. Près d’une centaine d’hôpitaux sont actuellement en dispositif « hôpital sous tension » et font face à une situation critique face à l’afflux de patients. Des patients qui passent des nuits entières sur des brancards, d’autres qui meurent alors qu’ils attendent une prise en charge depuis des heures, des médecins et des personnels à bout de nerfs… Depuis plusieurs semaines, les services d’urgence du pays sont particulièrement débordés. (lire l’article)

 

revue de presse réalisée avec le concours de Michelle Verrier Flandre

photo pixabay Robin Higgins  •  Los Angeles/United States

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