- En Alsace, on vérifie le compte en banque des allocataires du RSA : « Qu’est-ce qu’ils vont en faire de ces données, est ce qu’ils vont nous demander pourquoi on s’est permis d’aller diner au restaurant, où on va, qu’est-ce qu’on consomme, combien on dépense ? Ça ne les regarde pas » (Paul, allocataire alsacien du RSA). Nos relevés bancaires en disent beaucoup. Mais peut-on contrôler nos comptes bancaires ainsi ? Rien ne semble s’opposer à la mise en place d’un tel système, à condition de revoir la loi. La présidente du Conseil Départemental du Finistère dénonce l’initiative : « c’est remettre en cause le pacte social pour faire triompher l’individualisme et la discrimination.
- À Dieppe, un SDF conjure le tribunal de l’envoyer en prison : il supplie la juge de le faire emprisonner le soir même pour une longue durée : « Je dors dehors, j’ai faim, je me suis fait agresser. Je n’en peux plus. »
- «Le changement peut venir des citoyens» : Loïc, travailleur social a trouvé dans Nuit Debout un dispositif horizontal basé sur l’échange. «J’ai pu creuser des questions de fond en discutant avec des gens de tous horizons», se satisfait-il.
et aussi
- Frémir plutôt que réfléchir : La stratégie de l’émotion. Le recours à l’émotion est devenu l’une des figures imposées de la vie publique. Si les émotions, positives ou négatives, enrichissent l’existence, cette forme d’expression peut poser de redoutables défis à la démocratie lorsqu’elle se fait envahissante et tend à remplacer l’analyse…
- Une majorité de Français favorable à l’accueil des réfugiés : Alors que l’on dit l’opinion publique française plutôt frileuse à l’égard de ces migrants originaires de pays en guerre, 82 % de nos compatriotes se disent favorables à ce que ceux-ci trouvent refuge dans l’Hexagone.