Riches, pauvres et classes moyennes : comment se situer ?
Où vous situez-vous ? À partir de quel niveau de revenu est-on riche ou pauvre, appartient-on aux classes dites «populaires», «moyennes» ou «aisées» ? Cette question centrale est très souvent laissée dans le vague. L’Observatoire des Inégalités considère comme appartenant aux classes moyennes les personnes situées entre les 30 % les plus pauvres et les 20 % les plus riches. Selon les estimations de l’Observatoire, le seuil de pauvreté vaut 781 euros par mois pour une personne seule, 1 518 euros pour un couple sans enfant et 1 999 euros pour un couple avec deux enfants. Les catégories populaires (les 30 % les plus modestes) rassemblent ceux qui touchent moins de 1 265 euros par mois pour une personne, 2 468 euros pour un couple sans enfant et 3 302 euros pour un couple avec deux enfants. Le niveau de vie mensuel des classes moyennes est situé entre 1 265 et 2 275 euros par mois pour une personne seule, entre 2 468 et 4 423 euros pour un couple sans enfant et entre 3 302 et 5 743 euros pour un couple avec deux enfants. Les catégories aisées se situent au-dessus de ces niveaux.
Ce tableau publié par l’Observatoire des Inégalités ci-dessous vous permet de vous situer :
… et au final, le nombre de personnes pauvres progresse-t-il en France ?
La France compte environ 150.000 sans domicile fixe et près de 9 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Le journal Libération a vérifié l’information car «Beaucoup pensent que le nombre de pauvres progresse en France, certains le conteste – Où se trouve la vérité ?» Ce taux est relativement stable depuis 10 ans, selon les séries réactualisées de l’Insee, évoluant de 13,2% au début de la crise en 2008 à 14% en 2017, avec un pic à 14,6% en 2011 (8,97 millions de personnes). Soit une hausse de 0,8 point en une décennie. Ce taux, par ailleurs, est un des plus faibles d’Europe, plaçant la France parmi les meilleurs élèves du continent, avec les Pays-Bas, la Slovaquie, le Danemark, la Finlande et la république Tchèque.
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Grand débat national : un think tank organise des ateliers pour recueillir la parole des personnes en situation de fragilité et de handicap
Des associations agissant auprès de personnes handicapées mentales, malades psychiques, autistes et personnes âgées dépendantes vont participer au grand débat national afin de faire entendre leurs voix, a appris franceinfo auprès du think tank « Cercle Vulnérabilités et Société ». Le « Cercle » rappelle que ces femmes et ces hommes « sont concernés par les choix qui engagent l’avenir de notre société et leur parole doit être également recueillie ». Le think tank assure que « leur expérience peut conduire à un éclairage neuf sur les thématiques soumises à concertation et, à terme, servir de levier de progrès ». D’ores et déjà, L’Arche à Paris, association qui accueille des personnes en situation de handicap mental, organise le 25 février un débat dans le 15e arrondissement. Des habitants du quartier seront invités, ainsi que d’autres associations qui travaillent dans le quartier auprès de personnes en situation de handicap. (lire l’article de FranceTvInfo)
Photo : pixabay
La sélection des articles a été réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre (merci à elle pour sa veille professionnelle)