- Rester dans la rue plutôt qu’aller en centre d’urgence : comprendre le choix des sans-abri : « il y a des femmes et des hommes qui refusent aussi, dans le cadre des maraudes, d’être logés, parce qu’ils considèrent que c’est leur liberté, et je n’ai pas à juger de savoir si c’est bien ou pas ». Par cette déclaration à BFMTV, Christophe Castaner, secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, a ravivé en décembre dernier le débat sur les sans-abri qui refuseraient les propositions d’hébergement d’urgence faites par les maraudes. les acteurs associatifs ont réagi en soulignant l’inadéquation entre l’offre d’hébergement et la demande, considérant, à l’image de la réaction de la Fondation Abbé Pierre, que ces « cas marginaux » de refus ne permettent pas de justifier « l’absence de prise en compte d’une urgence considérable ». Le site « the Conversation » est allé au cœur de cette question et l’on sort une nouvelle fois des idées reçues.
- Près de 9 millions de Français vivent dans un logement surpeuplé... et 4 millions sont mal logés. En France, 8,6 millions de personnes vivaient dans un logement surpeuplé en 2013, selon le 23e rapport annuel sur le mal-logement publié mardi par la Fondation Abbé Pierre, qui s’appuie sur les chiffres les plus récents de l’Insee. Pour mesurer le surpeuplement, cet institut étudie non pas le nombre de mètres carrés par occupant, mais le nombre de pièces dévolues à chacun.
- Nutella : l’heure des « pourquoi ? ». Après les vidéos virales, la digestion. Jeudi dernier, journaux télévisés et internautes s’étaient rués avec délectation sur les vidéos de ruées sur les pots de 950 grammes de Nutella à 4,70 euros, soldés à 1,41. Trois jours plus tard, certains journalistes se souvenant qu’ils sont journalistes, prennent le temps de réfléchir au phénomène.
et aussi
- Jeunes et vieux, deux mondes à part ? Au fil des âges, la vie change. Retour sur des expériences différentes dans une fiche et un quizz pédagogiques. Extrait du livret pédagogique de l’observatoire des inégalités, destiné aux collégiens et lycéens.
La jeunesse et la vieillesse existent-elles ? Il faut se méfier de trop généraliser. La jeunesse, comme la vieillesse, est composée de personnes de milieux sociaux très différents, qui vivent dans des conditions qui n’ont rien à voir. Un jeune ouvrier de 20 ans a plus de points communs avec un adulte ouvrier de 35 ans qu’avec un étudiant de son âge. Même chose pour les personnes âgées : la vie d’un ouvrier retraité est plus proche de celle d’un adulte ouvrier que de celle d’un cadre supérieur à la retraite.
Revue de presse et sélection des articles réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre
photo : o.h.p Bruxelles SDF Certains droits réservés