Rentrée scolaire : « rectifier le tir » sur les contrats aidés / 1ère rentrée pour les a.s. de demain / Vivre sans internet..

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  • Rentrée scolaire : l’exécutif tente de rectifier le tir sur les contrats aidés. En effet « la colère des élus locaux monte«  contre la décision du gouvernement, intervenue au cœur de l’été, de geler des contrats aidés. Le président l’Association des Maires de France a dénoncé une méthode «ni tenable, ni acceptable.» Le 1er ministre assure qu’il « aidera » les collectivités à « mobiliser d’autres dispositifs d’accès à l’emploi », notamment le recrutement de jeunes « sous statut d’apprenti en collectivité ». La proposition intervient  plusieurs communes ont annoncé un report de la rentrée scolaire, faute de contrats aidés. Mercredi, c’était au tour de la cinquantaine d’écoles Diwan de lancer un cri d’alarme. La diminution des contrats aidés a des répercussions sur l’encadrement des élèves, sur l’aide administrative, et donc sur le fonctionnement d’écoles où la plupart des directeurs sont aussi chargés d’une classe.
  • Première rentrée pour les assistantes sociales de demain : La première année de formation vient de commencer, pour une partie des étudiants en travail social. A Montrouge, dans les Hauts-de-Seine, l’IRTS vient d’accueillir sa nouvelle promotion d’assistantes sociales. Certaines brûlaient d’impatience de faire leur rentrée. Rencontre avec les futures collègues.
  • La réforme des rythmes scolaires, un « impact significatif » sur l’emploi des femmes.  Un tiers des emplois occupés par les femmes le sont à temps partiel, notamment pour dégager le mercredi.  Témoignage : « Le choix surprise du maire de Bagnolet, élu socialiste, de revenir aux quatre jours a bouleversé la donne. « J’ai pas dormi pendant une semaine, et puis j’ai craqué : j’ai annoncé à mon employeur mon souhait de repasser à 80 % à la rentrée », explique Aurélie. Pour elle, c’était intenable « de les savoir au centre aéré ou avec une nounou alors que je pourrais être là à m’occuper d’eux ». Une « vraie souffrance » pour cette « féministe convaincue », qui se dit « sans cesse tiraillée entre aspirations personnelles et crainte d’être une mauvaise mère ».
  • Vivre sans Internet, une autre forme d’exclusion dans le Nord et le Pas-de-Calais ?   « À mon âge, je me dis que c’est plus la peine », lance Claude, 78 ans. Plus qu’une option, avoir Internet est pourtant devenu une obligation. De la feuille d’impôts jusqu’aux banalités du quotidien comme des réductions chez des commerçants. « On va devoir passer par là, c’est devenu indispensable », constate Marie, 75 ans. Un saut dans le vide, redouté. « Cela fait un an que je tarde à faire mes papiers de retraite en ligne », confie Anne-Marie, 67 ans. Appeler, écrire, se déplacer… des réflexes presque démodés. « On ne trouve plus tout dans les pages jaunes », admet Bernadette, 73 ans. Quant au téléphone, « les gens répondent de moins en moins, surtout avec les serveurs qui demandent de taper 1, 2 ou 3 », s’agace Félicien, 72 ans. Trouver un plan B à Internet ? « Un parcours du combattant » pour Claude, 78 ans. Surtout qu’une alternative n’existe pas toujours…

 

Photo : Luc Saint-Elie Rentrée scolaire.. « – t’es sure qu’il faut que j’y ailles ? – ben ouais.. – ah – ben ouais. » Certains droits réservés

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