- « Grandir en France », un défi pour les 6-18 ans des quartiers prioritaires. 22 000 enfants de 6 à 18 ans ont donné leur avis sur leur vie. Pour la première fois, l’analyse permet de différencier les réponses selon le lieu d’habitation. Les résultats sont à la fois étonnants et dramatiques. Les enfants des quartiers prioritaires désinvestis de leur scolarité ? Plus de 60% se disent angoissés de ne pas réussir à l’école marquant ainsi leur intérêt pour l’éducation et leur préoccupation pour l’avenir. Isolés, avec des entourages en faillite et dépassés ? Ils sont plus de 67 % à déclarer pouvoir trouver de l’aide en cas de besoin dans leur quartier et près de 42 % à affirmer avoir une famille à proximité. 71 % s’entendent bien avec leurs voisins et 44 % estiment être valorisés par leurs amis. Enfin, 67 % et 55 % déclarent être valorisés par leur mère et leur père. Des chiffres frappants, bien supérieurs à ceux des quartiers plus aisés.
- 19 trucs que tu reconnaîtras forcément si tu es éducateur/éducatrice spécialisé(e) : Tu es éduc’ spé. C’est un métier passionnant, enrichissant, mais aussi parfois tellement difficile… Eh oui, les problèmes de société et les drames personnels, toi tu les côtoies tous les jours. Mais c’est pour ça que tu vis et que tu bosses hein! Voilà donc 19 trucs que tu reconnaîtras sûrement si tu es éducateur spécialisé. 1. Quand tu dis ce que tu fais dans la vie, tu entends d’office « ouh la! ça doit être difficile comme métier » 2. Et tu dois parfois expliquer que non, ton job c’est pas « Pascal le grand frère »…
- Accès gratuit au psychologue, une arme contre le mal-être des ados : Le gouvernement avait annoncé dès la fin septembre son projet de rembourser les consultations chez des psychologues libéraux pour mieux combattre la souffrance psychologique des jeunes, comme le Syndicat national des psychologues (SNP) s’en était fait l’écho. Pour le mener à bien, il a été proposé de financer une phase d’expérimentation par les Agences régionales de santé (ARS). L’annonce de ce dispositif a provoqué une levée de boucliers de la part des représentants des médecins ; le Syndicat des médecins libéraux (SML) redoutant que « la santé de nos enfants soit bradée pour des considérations financières » ; le Syndicat des psychiatres français s’inquiétant pour sa part de « l’erreur diagnostique » qui pourrait émaner des psychologues.