- Psychiatrie et terrorisme : quand les patients miment les symptômes d’une société : À l’évidence, nombre de passages à l’acte psychiatrique sont influencés par une thématique terroriste qui alimente, plus largement, les délires des patients. Pour autant, qu’un patient délire autour du djihad ne fait pas de lui un terroriste en puissance à coup sûr. Au moment où le ministre de l’Intérieur, Gerard Collomb, déclare vouloir mobiliser les psychiatres dans la lutte contre le terrorisme, la profession se doit d’éclaircir un débat mal engagé et de veiller à ce que les droits des patients soient respectés. mais de toute manière, « Le terroriste potentiel ne raconte pas à son psy qu’il veut tout faire péter » même si l’on sait que dans le fichier des signalements de radicalisation (FSPRT), « un tiers des personnes présente des troubles psychologiques ».. De fait signaler toutes les personnes qui « ont des profils psychologiques troublés n’est pas possible » assure le psychiatre David Gourion.
- A près Daech, quel accueil pour les mères et les enfants revenants ? Elles s’appellent Marie, Sonia, Henda, Sophie, Laura ou Julie. Musulmanes de naissance ou converties, portant le voile ou ne le portant pas, elles sont par dizaines déjà de retour dans leurs villes, dans leurs familles ou dans des lieux différents, parfois encore dans des camps de réfugiés ou sous la protection des ONG, espérant une solution. Les mères et les enfants français ayant vécu l’horreur sont de retour. Que faire ?
- Norvège : Le système de protection de l’enfance brise les familles.. Enfants confisqués d’autorité sur simple dénonciation et placés dans une famille d’accueil sans concertation ni information préalable, ni possibilité de les récupérer pour les parents biologiques. En voulant sauvegarder l’enfance, la politique familiale de la Norvège détruit des vies d’enfants et de parents démunis devant le dysfonctionnement du système. Une équipe d’ARTE Reportage a suivi trois familles dans leur lutte contre le système norvégien.
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- Au pied des tours de La Défense, un jardin participatif contre l’exclusion : Des plantes aromatiques, des fraises, de la lavande… au milieu des buildings. A La Défense, ce ne sont plus seulement des tours ou des immeubles d’affaires qui poussent, mais de la végétation en tout genre, dans un jardin partagé qui a trouvé sa place cet été… Le site sera officiellement inauguré en septembre. Mais il a déjà été adopté, notamment par les jeunes suivis par l’association du site de La Défense (ASD), qui œuvre contre leur exclusion. « On attend que les jeunes soient dans nos locaux pour leur dire : venez on va nettoyer, ou venez on va planter, raconte Mourad, éducateur spécialisé au sein de la structure.