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Joran Le Gall (ANAS) : «On revient à notre cœur de métier» / Protection de l’enfance : un déconfinement délicat et des psy qui s’inquiètent

« On revient à notre cœur de métier »

L’ANAS a mis en ligne un interview de son président Joran Le Gall publié par les ASH. Il travaille actuellement dans l’un des centres médico-psychologiques de Ville-Evrard, en Seine-Saint-Denis, Avec le confinement, il passe la moitié de son temps en télétravail, précise la journaliste rédactrice en chef ajointe Brigitte Begue

Contrairement à d’habitude, il se substitue beaucoup aux personnes qu’il accompagne pour remplir leur dossier. « C’est pareil pour ses collègues qui, armés d’un téléphone et d’une connexion Intemet, voient leurs pratiques changer ». « On est davantage dans la relation » explique-t-il

« On revient un peu à notre cœur de métier. On nous demande moins de rendre compte et on a un peu moins de charges administratives, une activité qui a explosé ces dernières années. En ce moment, les choses avancent vite car on se concentre sur l’essentiel. Ce serait génial si on pouvait garder cela après» (lire l’article des ASH)

une affiche pour saluer l’engagement des travailleurs sociaux

« l’activité des professionnels (les ASS, ES, EJE, CESF mais aussi TISF, AES, moniteurs éducateurs, maîtresses de maison, assistant familiaux, secrétaires, personnels administratif, technique ou d’entretien…) témoigne de leur apport à la cohésion sociale. La crise sanitaire met à jour l’importance de nos métiers en entravant leur exercice. Notre constance au service de l’intérêt général témoigne de la profonde fiabilité des travailleurs sociaux.

Sans tapage ni tintamarre, malgré l’absence de promotion, nous affirmons notre place dans la société et exprimons notre soutien à nos consœurs et nos confères ainsi qu’à l’ensemble de ces professionnels et de la population.

Cette affiche publiée et diffusée par l’ANAS leur est à tout·e·s dédiée, n’hésitez pas à la diffuser. Elle a été réalisée par Fanny Cé :

affichette ANAS

Vous pouvez la télécharger ici

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Un déconfinement complexe pour la protection de l’enfance

Le media social nous propose ici une synthèse complète des consignes et recommandations  pour les intervenants sociaux de la protection de l’enfance. La DGCS a diffusé une nouvelle fiche de consignes, datée du 27 avril, pour permettre « une reprise des droits de visite en établissement et en accueil familial ». Enfin vont pouvoir être organisées des retrouvailles, entre les enfants protégés et leurs parents, après six semaines de confinement ! Cet apparent retour à la normale, cependant, est encadré par 7 pages d’instructions aux professionnels de la protection de l’enfance. Le déconfinement, manifestement, ne sera pas un jeu d’enfant…

La fiche de consigne restreint d’emblée le type de visites autorisées : seules peuvent être envisagées des rencontres sans hébergement de l’enfant, et seulement « si les conditions sanitaires locales et la situation de l’établissement ou de l’accueil familial le permettent ». Les parents devront signer une charte de bonne conduite, avant de rencontrer leur enfant, de préférence dans un espace extérieur, dans le respect des gestes barrières et des mesures de distanciation sociale… (lire l’article du média social)

Bouffées délirantes, décompensations : les psychiatres face aux « pathologies du confinement »

Sud Ouest publie un reportage de l’AFP  : Des psychiatres de région parisienne alertent sur la hausse du nombre d’admission en urgence de jeunes sans antécédents et atteints de « bouffées délirantes aigues » depuis le début du confinement. Il y a ceux qui clament « avoir trouvé le traitement contre le coronavirus », ceux qui pensent que « tout est de leur faute », ceux qui « partent dans des délires messianiques ». Et ceux qui affirment carrément « être le virus ».

Le confinement a joué un effet contenant. Mais, pendant ce temps, ça a chauffé sous la cocotte », dit Antoine Zuber, psychiatre en ville à Paris. Les patients présentent « des angoisses majeures qui peuvent se traduire, à leur acmé, en bouffées délirantes aiguës ». « Ces bouffées délirantes peuvent avoir pour origine des dépressions » mais aussi la consommation ou l’arrêt brutal de drogues.

A Aubervilliers, les psychiatres pensent déjà à la « clinique de la deuxième vague », celle du déconfinement et de la crise économique qui vient. Une inquiétude partagée par les professionnels de la santé mentale dans l’ensemble des pays touchés par la pandémie, où les études montrent une hausse de l’anxiété et de la dépression.   (lire l’article de l’AFP pour Sud Ouest)

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Plusieurs fiches issues de l’Hôpital Universitaire Robert Debré, Paris

Dès le début du confinement, toute l’équipe du Centre d’Excellence Inovand s’est mobilisée pour accompagner les patients et les familles dans cette épreuve inédite. Elle propose des outils pratiques: des fiches orientée vers l’efficacité, le pragmatisme, ancrée dans le socle des connaissances scientifiques, et adaptée à la situation de confinement. Voici une sélection de 10 fiches utiles :

 

Photo :  default 01 @8photo freepik

Revue de presse réalisée avec le concours de Michelle Verrier Flandre Merci pour sa veille informative…

 

 

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