- Nuit debout : mouvement du ras-le-bol français ? Edwige, ancienne éducatrice spécialisée, ne s’est jamais impliquée dans un mouvement politique ou un syndicat. Retraitée, elle occupe la place de la République depuis le premier jour de la mobilisation. Et puis il y a ce travailleur social. Il voit la société se dégrader depuis des années. Un constat qui se dégage aussi des discussions place de la République. « En écoutant les gens débattre, raconte Brahim, on retrouve un dénominateur commun : la précarisation, l’écart des richesses qui augmente et dont prennent conscience les jeunes comme les vieux. La politique n’est plus le bon moyen pour faire bouger les choses aujourd’hui.
- La journée d’une auxiliaire de vie diplômée : « Aujourd’hui super journée de travail : à 7h45 j’étais chez une dame (c’est la seconde fois que j’y vais le week-end) qui a la maladie d’Alzheimer, très avancée, son mari est parti à la chasse »…
- À Montpellier, des refuges urbains pour les sans-abris : Pour permettre aux gens de la rue de reprendre pied, deux amis ont inventé le « cocoon » : un petit bungalow climatisé, posé sur le trottoir, capable d’accueillir en urgence et de manière provisoire des personnes en situation de détresse.
et aussi
- Grève suivie au Conseil départemental de Haute Loire : « Éducateurs, assistants sociaux, puéricultrices, sages femmes, personnels administratifs… À tous les niveaux, la DIVIS serait touchée par la suppression des postes prévus ».
Photo issue de la chaîne de télé « nuit debout »