Seine-et-Marne : dans les pas des maraudeurs de la Croix-Rouge
La nuit est tombée depuis plus de deux heures lorsque Régine, Étienne et Paul quittent le siège de l’unité locale de la Croix-Rouge, à Meaux. Ce mercredi 7 novembre, ces trois bénévoles assurent une maraude dans le cadre du SAMU Social, le 115. Les journalistes du Parisien ont embarqué à leurs côtés. Première étape sur la place Paul-Doumer. « Parfois, dix personnes arrivent d’un coup, indique Étienne. Parfois, c’est plus dispersé. Quand il y a moins de monde, c’est plus facile d’engager la conversation. » vous pouvez ainsi suivre cette maraude bénévole et rencontrer celles et ceux qui dorment dehors la nuit (lire l’article du Parisien)
L’Ile-de-France sécurise 6 000 places pour les SDF
Quelque 6.000 places en hébergements d’urgence sont prêtes à être ouvertes aux sans-abri en Ile-de-France en cas de grand froid, sur un objectif total de 7.000 places supplémentaires cet hiver, a annoncé le préfet de région. Il s’agit selon lui d’une « très forte progression » de la capacité d’accueil dans la région par rapport à l’an dernier. A la même période en 2017, ce chiffre était en effet «de 2.300 places». L’Ile-de-France, région la plus précaire en France, comptera en effet la moitié des 14.000 places graduellement mobilisables annoncées dans le cadre du plan hiver par le gouvernement, alors que 3.035 sans-abri avaient été recensés dans les rues de Paris au mois d’octobre par l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur). (lire l’article du Figaro)
Pauvreté. « Aujourd’hui, c’est l’ère du pognon »
C’est ce que dit Valérie Santelli, 54 ans, qui vit seule avec son fils de 17 ans. Allocataire du RSA, elle perçoit maintenant l’allocation adulte handicapé (AAH) et en a gros sur le cœur. Elle vit dans le Morbihan. C’est le Télégramme qui relaie son propos. Pour éviter les catastrophes, Valérie Santelli a choisi de tout mensualiser : «Ce qui reste, c’est pour manger. Ça fait 50 € par semaine pour me nourrir, moi et mon fils. J’essaie de cuisiner, c’est moins cher». L’Alréenne a fréquenté pendant quatre ans les Restos du Cœur, à l’époque où elle avait ses deux enfants à charge. «Moralement, c’était très dur», dit-elle avec pudeur. Puis elle se fâche : » Il faudrait que les politiques arrêtent de se foutre de nous, qu’ils considèrent le peuple d’en bas. Aujourd’hui, c’est l’ère du pognon. Mon grand de 21 ans, c’est un adulte en colère. Si on avait des philosophes à la place des politiques, ça irait peut-être mieux !»…. (lire l’article du Télégramme)
«Faire changer les gens de force, ça n’existe pas»
Est-ce que ces enfants sont en danger ? C’est la question à laquelle doit répondre le juge des enfants. Ces magistrats s’occupent des situations les plus difficiles, celles que les services sociaux des conseils départementaux en charge de la protection de l’enfance estiment urgents ou qu’ils n’ont pu résoudre. Chaque année, 212.000 mineurs dits en «assistance éducative» sont reçus par un de ces juges d’après le ministère de la Justice. Des audiences à huis clos dans un bureau. D’abord l’enfant, seul. Les adultes entrent ensuite. La justice des enfants hérite des situations les plus urgentes, ou les plus insolubles. Maintenir un enfant dans sa famille ou le placer… Le ou la juge a le temps d’une audience pour trancher. Avec une obsession: ne pas se tromper. «Le message est absurde. On dit à des familles que la situation est grave et il ne se passe rien.» dit Odile Barral, vice-présidente du tribunal pour enfants de Toulouse. Dans cet article de Slate.fr, vous suivrez le parcours des auditions liées à une situation. Elles révèlent la complexité de ce travail à l’heure où l’on dénonce un prétendu laxisme de la justice qui ne protègerait pas suffisamment… (lire l’article et le témoignage sur slate.fr)
Photo : capture d’écran de la vidéo du site de la Croix Rouge
Revue de presse et sélection des articles réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre