- L’hommage des travailleurs sociaux à Marina Fuseau : Près de 400 travailleurs sociaux ont organisé un rassemblement en hommage à leur collègue, assassinée dans un foyer d’aide d’urgence, à Poitiers, le 28 octobre dernier. « Nous n’aimons pas parler de nous mais plutôt de ceux que nous aidons. Mais depuis ce drame, nous avions besoin de nous montrer pour dire que perdre sa vie au travail n’est pas possible… « Lors de leurs échanges, les travailleurs sociaux ont regretté le manque de moyens et dénoncé une inquiétante banalisation de la violence dans leurs métiers. Le maire de Poitiers, Alain Claeys, a participé au rassemblement pour « montrer sa solidarité » (à suivre également avec le journal la Nouvelle République).
- Ado séquestrée et torturée, éducateur frappé. Violences encore : les médias nationaux se sont fait l’écho de l’enlèvement à Nîmes d’une jeune fille de 17 ans par des membres de sa famille et des tortures graves qu’elle a subies. Son éducateur a tenté de s’interposer. « Au moment du rapt, une altercation a eu lieu entre les ravisseurs et des personnes qui s’interposaient. L’éducateur était présent. Il était en charge d’assurer le suivi de l’adolescente qui était « placée sous protection judiciaire pour des motifs liés à des violences paternelles ». Selon une source judiciaire, l’éducateur a été frappé à ce moment-là. La police est très rapidement intervenue et a retrouvé la victime. Le père de la jeune fille arrêté sera déféré mercredi et mis en examen pour les violences commises sur l’éducateur.
- La Seine-Saint-Denis refuse de verser le RSA de décembre : Se sentant abandonné financièrement par l’Etat, le président socialiste du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, un des départements les plus pauvres de France, a décidé de ne pas verser à la CAF les 40 millions nécessaires au paiement du revenu de solidarité active (RSA) pour le mois de décembre. Plus de 100.000 allocataires sont concernés.
- Protection de l’enfance : des familles d’accueil très recherchées. Faute de places, il faut parfois des mois pour appliquer une décision de justice retirant un mineur en danger à ses parents, les services de protection de l’enfance peinant à renouveler leur vivier de familles d’accueil. « L’exécution des placements est extrêmement ralentie dans de nombreux départements, le dispositif est saturé depuis longtemps ». « Cela implique que le danger persiste » pour l’enfant, et « l’institution va le récupérer encore plus cabossé ». l’ADF décrit une « saturation » des structures d’accueil, foyers ou familles, qu’elle attribue à la hausse des prises en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE), relevant notamment une « arrivée croissante de jeunes migrants ».
et aussi
- Systématiser la garde alternée après une séparation, un danger en cas de violences conjugales. Alors que de plus en plus de femmes dénoncent des harcèlements et des violences subies, une proposition de loi du 17 octobre 2017 déposée par le député Philippe Latombe relative au principe de garde alternée des enfants fait totalement abstraction de la violence parentale et conjugale.
Revue de presse et sélection des articles réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre
Image : issue d’une vidéo postée sur twitter