- La FAS, L’UNIOPSS, l’ANAS et le Conseil National des Personnes Accueillies et accompagnées écrivent ensemble à la ministre du logement pour demander l’inconditionnalité de l’accueil d’urgence car les préfectures bloquent le droit à hébergement de certaines catégories de population. les associations et fédérations demandent la publication d’une circulaire qui enjoint les préfets et leurs services d’appliquer l’accueil inconditionnel de toute personne en situation de détresse.
- Protection de l’enfance : « Les enfants revenant de Syrie doivent faire l’objet d’une prise en charge ». Dans un entretien à la Gazette, la ministre des Familles, de l’enfance et des droits des femmes, Laurence Rossignol évoque le plan gouvernemental de prise en charge des « enfants du Djihad ». La ministre promet une meilleure prise en charge par l’ASE et un volet formation des travailleurs sociaux dédié à la déradicalisation.
- Un désert social à Aulnay-sous-Bois. En quelques années, la troisième ville de Seine-Saint-Denis a vu ses services sociaux disparaître sur fond de bras de fer entre la mairie et le département. Dans cette commune populaire, les besoins et attentes de la population sont pourtant bien là.
- Montpellier : ne plus stigmatiser les Roms. Financées par des crédits de l’État, trois associations ont été mandatées pour accompagner les familles roms dans leurs démarches auprès des institutions. Cette intervention sur le terrain marque un changement d’approche radical des autorités vis-à-vis d’une population jusqu’alors essentiellement confrontée à une réponse répressive.
et aussi
- Un soir en maraude, avec les bénévoles de la Croix-Rouge. Suivi par une assistante sociale, il n’est vêtu que d’un coupe-vent et d’un petit tricot. Ses anges gardiens d’un soir lui sortent des couvertures et lui promettent de repasser le voir avec de plus gros pulls. « La dégringolade provient souvent d’une rupture des liens familiaux », constate avec impuissance Martine, 62 ans, bénévole à la Croix-Rouge depuis trois ans.
- Contre le harcèlement, un collège imagine des « copains vigilants ». Dans sa classe de sixième, Hugo a repéré deux camarades « qui s’insultent et en sont quasiment à se frapper ». Volontaire pour faire partie des « Copains vigilants », une initiative originale mise en œuvre dans son collège de La Colle-sur-Loup près de Nice pour lutter contre le harcèlement, il en a parlé à sa professeur principale.
Photo : Guitguit « SDF » Some rights reserved