Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Les vieux ne sont pas comme on les voit / Un éducateur violent condamné / Des difficultés cet été à la DASES (Paris)

Les vieux ne sont pas tout à fait comme on les voit

Une enquête du Centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin et de l’association Vieux et chez soi, à partir de plus d’une centaine d’entretiens, pointe une image toute différente de nos aînés, loin des clichés ambiants. Ils veulent vivre, et surtout ne pas qu’on les enferme dans l’univers clos de la vieillesse. Eric Favereau publie dans Libération l’essentiel de cette enquête originale qui s’est traduite par plusieurs longs entretiens auprès de plus de 100 personnes âgées

Les résultats vont à l’encontre des idées reçues. L’hypothèse originelle des chercheurs était qu’on pouvait, en devenant âgé, être habité par la crainte de se faire déposséder, à un moment ou à un autre, du sens de sa vie et de la possibilité de la poursuivre telle qu’on l’entend. Nous avons appelé ce moment « la bascule ». Les résultats de ces entretiens sont surprenants. Et vont à l’encontre des idées de départ : dans la grande vieillesse, il n’y a pas un moment de rupture où tout bascule.

Il y a 4 grandes catégories de personnes âgées :

  • Celles pour qui la « vitalité » perdure inchangée, si bien que la vieillesse n’a (ne semble) pas (encore) avoir de prise ;
  • Celles pour qui le mot-clé est « autonomie » ;
  • Celles pour qui le mot-clé est « relation » ;
  • Celles qui sont dans le « retrait », qui attendent que la vie se termine.

 

(Lire l’article de Libération) (lire l’enquête et l’analyse des chercheurs Véronique Fournier et Nicolas Foureur)


Un éducateur condamné pour violences envers le pensionnaire d’un foyer à Caen

Cette triste affaire interroge les limites professionnelles. Un éducateur de 47 ans a comparu en correctionnelle pour « violences sur personne vulnérable ». Un jeune en difficulté présentant d’importants troubles du comportement, est accueilli dans un foyer en 2017. Toute l’équipe admet que les crises que peut piquer ce jeune sont impressionnantes et difficiles à contrôler. L’adolescent pousse des hurlements, donne des coups dans les murs, se montre extrêmement agité… « Il fallait bien le maitriser » explique le prévenu.

Mais les travailleurs sociaux de l’équipe disent aussi qu’à plusieurs reprises, pour tenter de le calmer, leur collègue a fait preuve d’une violence déplacée. Ils attestent que, d’une manière générale, celui-ci a la réputation de s’énerver facilement. Cette attitude crée d’ailleurs une ambiance tendue au sein du foyer. « On ne tente pas d’étrangler quelqu’un pour le calmer, fera remarquer la présidente du tribunal. Vos collègues témoignent que vous lui aviez appuyé sur le cou avec votre genou environ 10 secondes, ce qui peut très mal finir ». C’est aussi l’avis du procureur qui convient que le métier d’éducateur est un métier difficile, mais que cela n’autorise pas les attitudes inadaptées. Reconnu coupable, l’éducateur a écopé de 3 mois de prison avec sursis. (lire l’article Actu.fr – Liberté)

 


Paris : plus de nouveaux accompagnements sociaux cet été sauf pour les urgences

Voilà une affiche qui fait réagir sur Twitter accompagné d’un message qui indique plus d’accompagnement alors que les accompagnements en cours continuent si l’on suit bien ce qui est écrit.

D’où ce tweet signé @CASVPsocial (Section syndicale du SUPAP FSU au Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris) qui écrit « Voilà où en sont les services sociaux parisiens : plus d’accompagnement sauf urgences. Urgent de changer les conditions de travail pour fidéliser, recruter et offrir un service à la hauteur de @Paris qui se veut solidaire ! »

Image


Lire aussi

 

Vous êtes allé(e) au bout de cette revue de presse ? Bravo et merci ! Merci aussi à Michelle Flandre qui m’a aidé à la réaliser.

 

Photo : 1580775  asier_relampagoestudio Freepik

 

 

Partager

Articles liés :

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.